L’apprentissage culturel et l’enculturation
Par enculturation, tous les humains acquièrent la culture, attribut distinctif de l’humanité. La culture inclut les croyances et les comportements appris communs, régis par des règles, fondés sur des symboles et transmis de génération en génération. Elle repose sur la capacité d’apprentissage culturel des humains. La culture désigne les croyances et les comportements coutumières ainsi que les règles de conduite que les êtres humains intériorisent par enculturation. Ces règles amènent les gens à penser et à agir de manière cohérente, distinctive et caractéristique.
D’autres animaux peuvent apprendre, mais seuls les humains sont capables d’apprentissage culturel, fondé sur des symboles. L’apprentissage culturel repose sur la capacité humaine universelle de pensée symbolique, suivant laquelle on attribue arbitrairement une signification à l’objet ou à un événement.
Par convention, un symbole, verbal ou non verbal, représente une chose avec laquelle il n’a pas de relation nécessaire ou naturelle. Pour les gens d’une même culture, les symboles ont une signification précise. Du fait de leur enculturation, les gens sont unis par des valeurs, des croyances, des expériences et des souvenirs communs. Ils assimilent la culture de façon consciente et inconsciente.
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Les traditions culturelles s’approprient les phénomènes naturels, y compris les désirs et les besoins biologiques. Elles les canalisent dans des directions données. Tout le monde est cultivé, pas seulement les gens érudits. Le genre Homo possède la capacité de Culture (au sens général), mais les gens vivent dans les cultures spécifiques au sein desquelles prévalent des traditions distinctes.
Les cultures sont modelées et intégrées par leur forces économiques, leurs modèles sociaux, leurs symboles clés et leurs valeurs centrales dominantes.
Les règles culturelles ne dictent pas toujours le comportement à adopter. La créativité, la souplesse et la diversité ont leur place dans les cultures. Les anthropologues font par ailleurs la distinction entre ce que les gens disent faire et ce qu’ils font en réalité. Les moyens culturels d’adaptation ont joué un rôle essentiel à l’évolution des humains, bien que certains aspects de la culture puissent s’avérer contraignants.
Il existe plusieurs échelons de systèmes culturels. La diffusion et la migration propagent les traits et les modèles culturels, parfois au-delà des frontières nationales. Les nations ont en leur sein des différences subculturelles associées à l’ethnicité, à la région et à la classe sociale.
L’anthropologie n’a rien trouvé qui permettrait de dire que les différences génétiques expliquent les variations culturelles. D’un point de vue comparatif, l’anthropologue examine les universaux et les généralités biologiques, psychologiques, sociaux et culturels. Elle se penche aussi sur les aspects spécifiques et distinctifs de la condition humaine. Par l’étude des éléments culturels qui permet la plasticité biologique fondamentale de l’Homo sapiens, l’anthropologie démontre que les traditions culturelles canadiennes ne sont pas plus naturelles que les autres. Les mécanismes de transformation culturelle comprennent la diffusion, l’acculturation, l’invention indépendante, la convergence culturelle et la mondialisation.
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