Métro de Montréal : Station de métro De la Savane
Inauguré en 1984, la station de métro de La Savane est l’une des stations les plus remarquables. Son design futuriste et insolite impressionne. Le béton, matériau de base, taillé dans des formes irrégulières angulaires sur les quais et les luminaires parsemés aux murs créent une atmosphère fantaisiste et surréelle, au volume de la mezzanine de l’édicule. Les cercles jaunes sur chaque panneau le long des quais ajoutent un rythme à l’œuvre.
À l’entrée de la station, de frappantes formes triangulaires en verre et en béton se dressent comme une formation de cristal.
Calcite, œuvre de Maurice Lemieux, sculpture abstraite en forme de cristal, faite d’acier inoxydable, ressort du mur. Cette création reflète la lumière du soleil ou la lumière artificielle lors du temps gris et de la nuit un peu partout dans la mezzanine.
La station de la Savane fut conçue par les architectes Guy de Varennes et Almas Mathieu. Elle se trouve près de l’extrémité nord-ouest de la ligne orange, entre les stations Namur et Du Collège. La station est située le long de l’autoroute Décarie, dans un quartier industriel et commercial, composé essentiellement d’entrepôts, de bureaux et de centres commerciaux.
Pour l’instant, du fait de son emplacement, il s’agit de la station la moins fréquentée du réseau métropolitain de Montréal, mais la ville a des plans de réaménagement du secteur.
Son nom vient du nom du chemin de la Savane, ouvert au XVIIIe siècle et de la rue de la Savane qui relie l’autoroute Décarie et l’extrémité nord du chemin de la Côté-des-Neiges (au fait, elle aboutit dans l’avenue Jean-Talon à mi-chemin entre le boulevard Décarie et le chemin de la Côte-des-Neiges).

La profondeur des quais de la station De la Savane est de 19,4 mètres.
Notons aussi la présence, à proximité du métro, du cimetière juif Baron de Hirsch, cimetière affilié du groupe Baron de Hirsch, fondé au début du XXe siècle.

Signification du terme Savane au Québec
Dans son premier sens, une savane est, selon le dictionnaire « Robert », « une association herbeuse des régions tropicales. C’est d’ailleurs une vaste prairie pauvre en arbres et en fleurs, fréquentée par de nombreux animaux». Au Québec, une savane correspond plutôt à un terrain à fleur d’eau, parfois marécageux, où les arbres sont peu présents. Lois Hémon a en fait cette description dans son roman « Maria Chapdelaine » paru en 1913 : « Le bois par ici est à moitié bois et à moitié savane. La terre est couverte d’une couche de mousse. Toute imprégnée d’eau. On marche sur une énorme éponge mouillée. »
On recense également un ruisseau de la Savane, affluent de la rivière Portneuf en amont de Québec. De plus, une rue de la Savane à Trois-Rivières. En plus, de même qu’un chemin de la Chute à la Savane à Sainte-Monique. Cette même localité est l’hôte de la centrale de la Chute-à-la-Savane, aménagée sur la Péribonka, principal tributaire du lac Saint-Jean.
Voir aussi :
Dans cette station de poche tellement elle est petite, il n’y a QU’UN SEUL ESCALIER MÉCANIQUE. S’il monte ou descend! alors que vous avez besoin de l’utiliser en sens contraire, et bien, vous n’avez QU’À MONTER OU DESCENDRE 163 MARCHES.