Métro de Montréal : Station de métro Côte-Vertu
La station de métro Côte-Vertu est la dernière station du nord-ouest montréalais. Située dans l’arrondissement Saint-Laurent, cette station dessert le Cégep Vanier, 821, au boulevard Sainte-Croix, le CLSC Saint-Laurent, situé au 1055, boulevard Sainte-Croix, le centre commercial Les galeries Norgate, centre commercial.
Les contours de la station représentent un espace moderne dont les formes symbolisent la rapidité du mouvement des véhicules. De grands demi-cercles dirigent les passagers de façon plus efficace, chapeautent la mezzanine et le transept.
Les murs sont revêtus de la terre cuite pour les premiers et les planchers – des carreaux en grès et en granit. Pour égayer l’espace, les lampes sont peintes jaune citron. Des hémicycles au sol indiquent la position des portes des rames.
Les escaliers étroits entre les quais et la passerelle ne suffisent pas pour assurer la fluidité de circulation des foules caractéristiques d’une station – terminus. En fait, ces escaliers avaient été conçus en fonction de la projection voulant que cette station soit intermédiaire.
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Les édicules de la station Côte-Vertu sont d’un design angulaire. Il y en a trois au total. Les deux édicules sud se relient à la mezzanine par un couloir long et étroit. Il donne à la rue Mac Donald et boulevard Côte-Vertu. L’édicule plus au sud dessert le terminus d’autobus en arrière de la station. Un vaste terminus dessert les autobus de la STM.
La passerelle entre les quais court entre deux œuvres murales d’Yves Trudeau, portant le titre Relief, négatif positif. Un rayon jaune ceinture leurs surfaces irrégulières en acier inoxydable. Ce rayon court au long des murs de la partie supérieure de la station. Il symbolise le fil d’Ariane dans le mythe de Thésée. Au long de ce fil les passagers parcourent le monde souterrain représenté par les failles en inox.
Dans l’aile nord de l’édicule Côte-Vertu Nord, une sculpture murale, L’Homo urbanus, représente, par son montage de photos, la foule qui tourne le dos sur l’agression.
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Vers le début du XVIIIe siècle, on crée la côte appelée Notre-Dame-de-Vertu. (À l’époque, on l’appelle parfois Notre-Dame-de-la-Vertu ou encore Notre-Dame-des-Vertus. C’est d’ailleurs cette dernière appellation qui figure sur une carte de 1702. Ce nom identifie alors l’ensemble du territoire situé au nord de la côte Notre-Dame-de-Liesse).
Comme d’habitude, le chemin public prend le nom de la côte. Mais au fil des temps, le constituant Notre-Dame disparaît, et le chemin de la Côte-Vertu prit le nom qu’il conserve aujourd’hui.