Grotte de Saint-Léonard – Site cavernicole de Saint-Léonard
Les sites spéléologiques situés au cœur d’une grande ville sont très rares. Toutefois, c’est le cas à Montréal, notamment dans l’arrondissement Saint-Léonard où se trouve le site cavernicole de Saint-Léonard, dont l’exploration permet de découvrir les mystères de la formation des massifs géologiques de la Terre à l’époque des glaciers.
La caverne de Saint-Léonard, connue comme site cavernicole de Saint-Léonard est situé dans le parc Pie XII et on peut parcourir ses passages souterrains tracés par la poussée des glaciers. Ce site est exploité par l’arrondissement de Saint-Léonard en collaboration avec la Société québécoise de spéléologie.
De nombreuses histoires et légendes tournent autour de ce site. On raconte que des Amérindiens y logeaient dans les temps lointains ou encore que des Patriotes ont utilisé le site comme dépôt d’armes lors de la Rébellion de 1837. Cependant, aucune trace de campements indiens, de Patriotes ou de missionnaires n’a encore été découverte.
C’est en 1815 que le journal Le Spectateur parle pour la première fois de ce site et les gens arrivent en grand nombre pour pénétrer dans les profondeurs de la Terre. En 1980, l’entrée de la caverne et le bosquet avoisinant sont déclarés site cavernicole et huit ans plus tard, la Communauté urbaine de Montréal proclame la caverne de Saint-Léonard site patrimonial.
La caverne est de 35 mètres de long avec une dénivellation de 8 mètres. L’entrée au site s’ouvre sur une salle rectangulaire de 13 mètres de longueur, 2 mètres de hauteur et 3 mètres de largeur. Un puits de 5 mètres s’y trouve et des échelles fixes mènent dans ce puits.
Soulignons que les visites de la grotte de Saint-Léonard sont possibles seulement durant la saison estivale.
Pour visiter le site cavernicole de Saint-Léonard, il faut réserver plusieurs semaines à l’avance (3 semaines en 2007). Remarquez que les enfants de moins de 6 ans ne sont pas admis sur le site. Les visites se font en groupes et chaque groupe de visiteurs ne doit pas dépasser 8 personnes. Chaque groupe est accompagné d’un guide. Des vêtements longs, des bottes de pluie et des gants sont obligatoires, car la température intérieure ne dépasse pas 5°C., et le taux d’humidité est de 98%. Des casques et des lampes frontales sont fournis par l’arrondissement de Saint-Léonard.
La visite du site cavernicole de Saint-Léonard dure environ une heure quarante-cinq minutes.
Les coûts de visite de la caverne varient et peuvent être consultés sur le site web de la caverne de Saint-Léonard ou par téléphone.
Caverne de Saint-Léonard. Source d’image : mtlblog.com/lifestyle/the-secret-montreal-cave-you-can-visit.
Coordonnées du site cavernicole de Saint-Léonard :
Parc Pie-XII
5200, boulevard Lavoisier.
Téléphone : 514 252 3323.
Bonjour,
je suis agente de développement pour la Société québécoise de spéléologie… c’est nous qui nous occupons de la gestion des visites sur le site cavernicole et je tenais à préciser que pour une réservation il faut compter 10 jours normalement mais oser appeler, même si vous n’êtes pas dans ce délai, car parfois il reste de la place!
Pour consulter les coût, il s’agit de visiter ce site: http://www.speleo.qc.ca/sgs12cc.html?action=doc&id=51
Merci et au plaisir de vous rencontrer sous terre!
Bonjour,
Est-ce possible d’aller visiter la caverne , samedi le 2 octobre 2010.Je suis une adulte de 36 ans et j’amènerais avec moi 2 filles de 11 ans.
Merci !
Allo Geneviève,
Moi j’aimerais réserver pour 4 de mes amies et amis pour visiter la caverne.
Le lien que tu as mis dans ton commentaire ne fonctionne pas.
Les immenses galeries souterraines découvertes dans la caverne de Saint-Léonard constituent une superbe découverte qui nous replonge en 1993 lorsque Robert Bilodeau et moi y avons fait des fouilles. En faisant la recherche historique j’avais découvert que dans les années soixante .plusieurs duplex s’étaient affaissés dans le secteur Voir : Ratio, Pierre-Jacques. Étude de potentiel archéologique de la grotte du trou de fée. Ville de Saint-Léonard, MCC, Archéobec, mai 1993 (rapport qui n’a apparemment pas été numérisé par le MCCQ, car il n’apparaît pas sur le site de la bibliothèque virtuelle numérique).