Rue Wellington

Rue Wellington à Montréal

Rue Wellington est la rue principale de l’ancienne ville de Verdun. C’est aujourd’hui, l’arrondissement de Verdun de la ville de Montréal.

La rue suit le tracé d’un chemin, ouvert avant 1668, soit aux débuts de Ville-Marie (future ville de Montréal), pour relier les terres de Pointe Saint-Charles, où se trouvait, entre autres la Maison historique Saint-Gabriel. Un peu plus tard, on y voit d’autres implantations de Verdun et de Lachine.

Sur une carte de Gaspard Chaussegros de Léry, dressée en 1717, ce chemin apparaît clairement comme « le chemin de Lachine ». Sur ce plan déjà ce chemin abouti dans une ruelle qui délimite la propriété des frères Charon (actuelle rue des Sœurs Grises) au sud-ouest de Montréal.

Au cours du XVIIIe siècle, le chemin de Lachine devient l’un des plus importants à l’extérieur de Montréal en tant que route pour le transport des marchandises reliées à la traite des fourrures, dont les postes de traite les plus importants se situent sur le territoire de LaSalle et Lachine.

Changement de nom de la rue

Le nom d’origine est changé en 1817 par la décision les juges de paix. Ils renomment cette voie rue Wellington. C’est en l’honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington (1769-1852). C’était le général anglais qui a vaincu Napoléon Bonaparte lors de la bataille de Waterloo en 1815.

En 1841, lorsque les Sœurs Grises cèdent à la Ville de Montréal le terrain nécessaire pour le prolongement de la rue McGill au sud de la Petite Rivière (aujourd’hui place D’Youville), elles cèdent par la même occasion une portion de terrain qui permet de prolonger la rue Wellington. En fait, c’est de la rue des Sœurs Grises jusqu’à la rue McGill, afin d’établir le lien entre ces deux grands axes. Ce petit prolongement de la rue Wellington est ouvert en 1842 et fait dès ses débuts du Vieux-Montréal.

Notons finalement qu’au milieu du XXe siècle, Verdun devient la troisième ville en importance au Québec, La rue Wellington était à l’époque une des plus importantes artères commerciales de l’île de Montréal. Encore aujourd’hui, c’est une rue dynamique, avec un grand nombre de boutiques, commerces, restaurants et services.

Rue Wellington et Pointe-Saint-Charles

De la construction du canal de Lachine, en 1821, la Pointe connaît un véritable boom industriel et démographique. Une impressionnante main-d’œuvre canadienne-française, irlandaise, écossaise e anglaise s’y installe. De plus en plus dense, le quartier prend un caractère urbain avec de nouvelles vois d’accès, des commerces, des logements ouvriers et des parcs.

Remarquons qu’il est difficile d’imaginer aujourd’hui Pointe-Saint-Charles comme un immense champ de culture maraîchère. Pourtant, depuis 1662 et pendant près de trois siècles, la ferme de la Congrégation de Notre-Dame partage ce territoire avec quelques autres fermes dont celle des Sulpiciens. L’agriculture et l’élevage cèdent progressivement la place aux industries et un quartier ouvrier s’installe, dont la rue Wellington devient l’axe principal.

rue wellington
Rue Wellington. Photo :©  GrandQuebec.com.

Pour en apprendre plus :

La rue à la hauteur du parc Marguerite-Bourgeoys. Photo de GrandQuebec.com.
La rue à la hauteur du parc Marguerite-Bourgeoys. Photo de GrandQuebec.com.
Un autre tronçon de la rue Wellington. Photo de GrandQuebec.com.
Un autre tronçon de la rue Wellington. Photo de GrandQuebec.com.

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