Rue Saint-Urbain à Montréal
La rue Saint-Urbain est une rue montréalaise d’orientation nord-sud qui débute à partir de la rue Saint-Jacques, dans la partie nord du Vieux-Montréal, et traverse presque toute l’île de Montréal pour aboutir au boulevard Gouin. Mais elle a plusieurs interruptions. La première section va jusqu’à l’avenue Van-Horne, une autre mène jusqu’à la rue Beaubien.
Autrefois, cette rue constituait le Chemin Saint-Urbain et c’est en 1817 qu’elle est désignée sous son appellation actuelle. Le chemin fut originellement aménagé par Urbain Tessier, dit Lavigne (circa 1624-1689), natif d’Anjou (France), scieur de métier. Il avait un terrain au nord de Ville-Marie et c’est pour se rendre à sa terre qu’Urbain Tessier fait construire un chemin et un pont au-dessus de la petite rivière Saint-Martin qui occupait l’emplacement actuel de la rue Saint-Antoine dans c secteur. Le nom de la rue renvoie également à Urbain Ier, pape martyr du IIIe siècle.
Ce chemin devient officiellement rue en 1817. Au XIXe siècle, de vastes villas entourées de jardins ont leurs entrées sur cette rue, au nord de la rue Sherbrooke, de même que de nombreuses institutions hospitalières ou d’enseignements.
Historiquement, la rue Saint-Urbain a été le lieu de destination de plusieurs immigrants. Les communautés juive et portugaise y sont présentes jusqu’à nos jours.
Le livre Rue Saint-Urbain de Mordecai Richler rappelle l’époque des communautés immigrantes. Mordecai Richler (1931 – 2001) est auteur et un scénariste canadien, chevalier de l’Ordre du Canada, né au 5257, rue Saint-Urbain, à Montréal.
L’église Saint-Michel Archange est l’édifice le plus imposant de la rue (au coin des rues Saint-Urbain et Saint-Viateur).
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