
Rue Saint-Sulpice de Montréal
En juillet 1672, François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire de Saint-Sulpice, aidé du premier notaire de Montréal, greffier et arpenteur Bénigne Basset, redessine la trame urbaine de la ville.
Les Montréalais conçoivent des plans de construire une nouvelle église Notre-Dame au cœur de la cité et afin de faciliter l’accès à l’église et régulariser le développement de la ville selon un plan orthogonal, alors Dollier de Casson trace les plans des rues, leur donne des noms et en appose des bornes.
L’une des rues qui relie la rue Saint-Paul à la place d’Armes est donc tracée. Elle est connue à l’origine sous le nom de rue Saint-Joseph à cause de longer le terrain de l’Hôtel-Dieu qui est géré par les Hospitalières de Saint-Joseph. Lors de l’ouverture de la rue, elle mesurait 18 pieds français, soit 5,85 mètres de large. Puis, elle a été élargie du côté. Aujourd’hui, elle atteint plus de 10 mètres de large.
C’est dans une maison de la rue Saint-Joseph que sont nés Pierre Le Moyne d’Iberville et son frère Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville, le gouverneur de Louisiane et fondateur de Nouvelle-Orléans.
Cependant, le 14 septembre 1863, on donne à la rue le nom de Saint-Sulpice en l’honneur de la communauté religieuse fondée par Jean-Jacques Olier et du rôle des Sulpiciens qui furent les seigneurs de l’île de Montréal et curés de la paroisse.

Rue Saint-Sulpice. Photo : © Grandquébec.com.

Rue Saint-Sulpice vue depuis la place des Armes. Photo : © Grandquébec.com.

Photo : © Grandquébec.com.
Voir aussi :
Facebook
Twitter
RSS