Rue Saint-Jean-Baptiste dans le Vieux-Montréal
Reliant la rue Saint-Paul à la rue Notre-Dame, la rue Saint-Jean-Baptiste mesure aujourd’hui, tout comme au XVIIIe siècle, un peu moins de 7 mètres de largeur. Cette rue a été créée vers 1688 afin de faciliter le lotissement d’une propriété dans le secteur nord-est du Vieux-Montréal, appartenant aux Hospitalières de Saint-Joseph. D’ailleurs, il fallait faciliter accès au nouveau couvent de la Congrégation de Notre-Dame.
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La rue Saint-Jean-Baptiste traverse le secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle du Vieux-Montréal. On y trouve quelques bâtiments historiques, dont l’ancienne maison McTavish, construite vers 1785, qui conserve toujours son toit à mansarde (411-425, rue Saint-Jean-Baptiste); l’Hôtel Marriott Spring Hill Suites (Adresse civique: 445, 447, rue Saint-Jean-Baptiste) et l’immeuble Joseph-T.-Barrett, daté de 1835 (407-409, rue Saint-Jean-Baptiste).
Ce dernier bâtiment fait partie de l’ensemble de trois magasins-entrepôts, situés au 21, 25 et 29, rue Saint-Paul et cet immeuble servant de dépendance. Le quincaillier Joseph T. Barret fait ériger l’ensemble à partir de 1825. Vers 1835, il fait construire sur un terrain vacant l’immeuble Joseph-T-Barrett, servant de dépendance à la maison-magasin rue Saint-Paul. Les deux bâtiments sont occupés jusqu’en 1847 par l’entreprise Barrett & Hagar. Ensuite, les bâtiments ont changé de main à plusieurs reprises. Pendant les deux premières décennies du XXe siècle, la quincaillerie de Louis H. Hébert s’y trouvait. Au début des années 1940 jusqu’aux années 1970, l’ensemble devient la propriété de la Paula Company Limited, entreprise fabriquant des produits pharmaceutiques qui y installe ses bureaux et sa manufacture.
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Dans les années 1970 et 1980, le nouveau propriétaire fait rénover les immeubles de l’ensemble pour accueillir des restaurants et des logements.
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