Rue Saint-Jacques de Montréal
Pendant plusieurs décennies, la rue Saint Jacques a été la rue de la haute finance canadienne et cette caractéristique se reflète dans l’architecture variée et imposante qui représente tous les styles qui ont prévalu aux XIXe et XXe siècles.
Elle est bordée par des banques, des compagnies d’assurance et des sociétés commerciales qui étaient autrefois contrôlés en grande partie par des Écossais. On la surnommait la Wall Street du Canada. Au début du XXe siècle, la rue Saint-James, comme on l’appelait à l’époque, avec ses sièges sociaux somptueux, affirmait haut et fort la prospérité de Montréal, métropole du Canada.
C’est en juillet 1672, au moment où François Dollier de Casson accompagné de Bénigne Basset, dessine le premier plan urbain de Ville-Marie, que la rue Saint-Jacques apparaît sur un plan.
Traditionnellement, le nom Saint-Jacques est associé à Jean-Jacques Olier de Verneuil, l’un des membres fondateurs de la Société Notre-Dame qui fut à l’origine de la fondation de Montréal. Cependant, selon certaines sources, il est possible que Dollier de Casson se soit inspiré du nom de Jacques Archambault, dont la propriété était traversée par cette rue.
La première largeur de la rue fut établie à 18 pieds ou 5,85 mètres.
En plus des institutions financières, on y trouvait les grands quotidiens montréalais tels que The Montreal Star, La Presse ou La Patrie.
Aujourd’hui, les points saillants de la rue Saint-Jacques sont sans doute le nouveau Palais de Justice, le vieil immeuble du journal La Presse érigé en 1898, et divers édifices des années 1870, dont la Banque du Peuple et d’autres institutions financières canadiennes d’autrefois qui furent érigées aux alentours de la Place d’Armes.
Quelques références à la rue Saint-Jacques dans le roman urbain « Bonheur d’occasion » de Gabrielle Roy:
- La petite boutique, rue Saint-Jacques, avait porté à l’enseigne les noms de Lacasse et Tremblay, deux semaines durant exactement. Puis l’associé avait déguerpi, laissant Lacasse en mauvaise posture auprès des créanciers et, sur la devanture de la boutique, de nouvelles lettres noires avaient été peinturées.
- Il « sauterait un fret », il irait s’embaucher dans les mines. Ou bien, il suivrait tout bonnement la rue Saint-Jacques vers la banlieue, vers la campagne et, là, il prendrait la grand-route, marchant droit devant lui jusqu’à ce que la chance lui sourie enfin, lui qui était né pour les aventures.
- Une clarté vive incendiait les carreaux de la Montreal Metal Works, rue Saint-Jacques. Dans la nuit claire et douce, des martèlements continus, le grincement des treuils, mille bruits entrechoqués, stridents et mats, se répandaient sur le quartier endormi.
- Ils arrivaient à l’entrée du tunnel de la rue Saint-Jacques. Soudain, Alphonse jeta sa cigarette. Il s’arrêta à la lueur d’un feu vert qui brillait dans un petit enfoncement de la paroi, derrière un grillage, et jetait sur le béton suintant une coulée glauque. Ses mèches noires s’échevelèrent au vent qui s’engouffrait dans l’allée souterraine. Et son visage apparut à Emmanuel marqué de raies noires comme s’il le voyait à travers des barreaux.
- Elle avançait au long de la rue Saint-Jacques, très sombre maintenant qu’elle approchait du faubourg, et son petit cerveau pratique était déjà tout occupé.
- Plus tard, elle marchait, tête basse, vers la fonderie de la rue Saint-Jacques.
- Ils firent un grand bout de chemin en silence. Alphonse indiqua une mansarde éclairée, rue Saint-Jacques.
Bonjour,
Je suis membre de la banque depuis une vingtaine d’années et je possède 2 comptes (chèque et épargne). Je trouve vraiment que vous agissez mal envers vos clients. En maintes fois, des chèques sont retournés faute de fonds alors que dans mon compte épargne il y a toujours des fonds. Mais vous préférez me charger des frais pour chèque sans provisions au lieu de prendre l’argent dans mon compte d’épargne.
Je pense qu’il est mieux de changer de banque où les services sont plus flexibles.