
La rue Saint-Denis de Montréal
La rue Saint-Denis, l’artère centrale du Quartier Latin, était une rue ordinaire dans les années soixante et même au début des années soixante-dix. Quelques cafés apparaissent par la suite qui se multiplient d’une manière vertigineuse à tel point que l’on a maintenant du mal à les compter.
Nommée ainsi dans les années 1870, en l’honneur de Denis-Benjamin Viger, premier président de la Société Saint-Jean-Baptiste, la rue devient rapidement une prestigieuse rue résidentielle. Dès 1880, elle constitue un axe de circulation important.
La rue Saint-Denis est devenue cependant célèbre en 1864 à partir de l’arrivée du tramway qui parcourait la rue reliant le sud et le nord de Montréal. À toutes les 15 minutes, on y empruntait un tramway hippomobile vers l’avenue du Mont-Royal.
De nombreux édifices ont été construits au fil des années, de la cathédrale Saint-Jacques et l’Université du Québec à Montréal, jusqu’à la Bibliothèque Nationale du Québec dernièrement.
Aujourd’hui, ses cafés avec leurs larges terrasses, ses bars animés, ses restaurants français, espagnols, libanais, grecs, ses crêperies, ses brasseries, ses librairies, ses nombreuses boutiques s’étalent sur des centaines de mètres. L’animation n’y connaît pas de répit et les soirées sont particulièrement chaudes. Et si on lève les yeux, on retrouve encore les charmes de l’architecture d’antan.
Chaque année, de nouveaux lieux d’animation s’y implantent (avec des pauses après l’augmentation des impôts, comme celle de 1994).
L’ambiance y est amicale, festive et agréable.
Maisons victoriennes de la rue Saint-Denis. Photo : © GrandQuébec.com.
Rue Saint-Denis de nuit. Photo : © Grandquebec.com.
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Rue Saint-Denis, avec le restaurant Les Trois Amis. Photo : © Grandquebec.com.
Voir aussi :
- Quartier Latin de Montréal
- BANQ (Bibliothèque nationale et Archives du Québec)
- Quartier Latin en images
désolé mais la grande bibliothèque est entièrement située sur la rue berri…toutefois on peut admirer la superbe bibliothèque st-Sulpice de l« architecte eugène Payette, le meme qui avait concu l`ancienne bibliothèque centrale de Montréal…Cette première, la St-Sulpice menait lìndex des livres à ne pas lire selon le clergé de l« église catholique en réaction à celle de Montréal ou on prenait les gens pour des personnes sachant distiguer par eux-mêmes le bien du mal