Rue Berri de Montéal
La rue Berri est une longue artère qui s’étend de la rue de la Commune au sud, jusqu’à la rue Somerville au nord de Montréal (abstraction faite d’une interruption entre le boulevard Rosemont et la rue Jean-Talon).
La longueur de cette voie de communication est de 3.9 kilomètres.
Cette rue comporte deux voies dans les deux sens entre la rue de la Commune et la rue Roy, au nord de la rue Sherbrooke. Elle devient ensuite une rue à sens unique nord/sud. D’ailleurs, la rue Berri comporte une piste cyclable qui la longe de la rue de la Commune jusqu’à la rue Cherrier. Une partie de la rue est aménagée en autoroute. Il exista encore le projet de construction d’une autoroute Nord-Sud à cet emplacement qui fut écarté.
La rue fut ouverte, dans sa partie la plus ancienne, au début des années 1690 lorsque le Séminaire de Saint-Sulpice traça un passage vers le fleuve, entre les terrains un terrain des récollets et les lots concédés à Séraphin Lauzon, François Guillemot dit Lalande et Toussaint Hunault. Ce petit passage d’une longueur de 12 pieds fut baptisé rue Saint-Gilles et plus tard, au tournant du XIXe siècle, on ouvre une petite voie connue sous le nom de ruelle Guy dans l’axe de la rue Saint-Gilles, entre les rues Saint-Louis et Saint-Antoine.
C’est le 13 août 1818 que la ruelle Guy prend le nom de rue Berry. La première dénomination, sous l’orthographe de Berry, suscite plusieurs interprétations quant à son origine, mais on suppose que ce nom pourrait venir de Simon Després dit Le Berry, originaire de La Flèche, arrivé au Canada en 1653 et tué par les Iroquois en 1663. M. Després dit Le Berry était propriétaire d’un terrain dans le secteur et même au début du XIXe siècle, on nommait toujours cette terre la Berry. En 1876, ce nom est assigné à la rue officiellement.
En 1895, la rue Berri prend sa forme actuelle. Cette année-là, la Ville de Montréal exproprie des terrains pour la construction de la gare Viger ce qui permet de prolonger la rue jusqu’à la rue de la Commune en y intégrant la rue Saint-Gilles. À cette occasion, la vieille rue Saint-Giles disparaît dans la rue Berri basse qui passe sous le viaduc de la rue Notre-Dame. Plus tard, le 25 novembre 1968, la rue intégra une partie de la rue Pontiac et une partie du Chemin des tanneries, sur le territoire du village de Saint-Louis, au nord de l’actuelle rue Sherbrooke, entre la rue Gilford et le boulevard Saint-Joseph.
Un tronçon de la ligne orange du métro de Montréal y passe en dessous, entre les stations de Berri-UQAM et Henri-Bourassa.
Le Lieu historique national Sir-George-Étienne-Cartier se trouve à l’angle de la rue Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal. La Grande Bibliothèque longe la rue Berri, en face de la station d’autobus.
Voir aussi :
- Station de métro Berri-UQAM
- Campus de l’UQAM
- Récollets
- Sulpiciens
- Rue Gilford
- Rue Notre-Dame
- Rue de la Commune
- Rue Jean-Talon
- Vente de l’îlot Voyageur