Montréal: ses attraits

Quartier International de Montréal

Quartier International de Montréal

Quartier International de la ville de Montréal

Le Quartier international de Montréal est un grand quartier d’affaires, situé dans le secteur limité par les rues University, De La Gauchetière, boulevard Saint-Laurent et rue Notre-Dame. Ce centre d’affaires se trouve à la sortie du métro Square Victoria, où le faubourg des Récollets se trouvait il y a des siècles.

Le Quartier international a été créé en 1999 dans le but de faciliter le développement économique de la ville et son vaste territoire comprend la place de la Bourse, le square Victoria, le Centre de commerce mondial – World Trade Center et d’autres hauts édifices, tours de verre et d’acier, abritant des organismes internationaux et locaux, monuments, petits parcs avec des fontaines, boulevards et commerces.

Une ligne de mâts aux couleurs des drapeaux des pays du monde est installée au long de la pente de la rue University.

Parmi des attraits les plus intéressants pour un touriste, on retrouve dans le Quartier International :

  • La tour de la Bourse
  • Le Square Victoria
  • Édifice de l’OACI avec la statue Miroir aux alouettes en face
  • Le Centre de commerce mondial, avec son passage
  • L’hôtel Intercontinentale

et d’autres points d’intérêt.

Quartier international

Un bâtiment imposant sur la rue McGill dans le Quartier international. Photo de GrandQuebec.com.


La grande expansion de Montréal (1896-1914)

Entre la fin du XIXe siècle et la Première guerre mondial, Montréal connaît la plus importante phase d’expansion de son histoire. D’une certaine façon, cette période est l’âge d’or de Montréal. Celle-ci est alors à l’apogée de sa puissance comme métropole du Canada. Ses grandes institutions rayonnent d’un océan à l’autre et drainent ou contrôlent les richesses humaines et matérielles du pays. Sa croissance est impressionnante, elle atire comme un aimant tous ceux qui rêvent de réuissite et son avenir paraît brillant.

Montréal bénéficie amplement de la croissance économique considérable qui touche alors le Canada et qui a des retombées substantielles dans le commerce, l’industrie et la finance de la métropole. Grâce aux migrations, tant intérieures qu’internationales, sa population fait un bond et dépasse le demi-million en 1914. Un tel afflux humain provoque une expansion de l’espace habité qui déborde les limites de la ville, alors que la banlieue s’étend dans toutes les directions; la municipalité cherche à récupérer ce mouvement par des annexions qui agrandissent son territoire.

La prospérité indéniable qui résulte de cette expansion se perçoit de multiples façons, tout en étant répartie de manière fort inégale parmi les divers éléments de la population. L’âge d’or a manifestement ses côtés sombres. Le Montréal de la Belle Époque reste en effet une ville de contrastes, où les différences entre bourgeois et ouvriers, entre anglophones et francophones sont évidentes. Mais c’est aussi une société qui devient plus complexe, avec l’arrivée de nouveaux groupes ethniques et l’émergence de nouvelles élites. Il en résulte inévitablement des rapports de pouvoir qui se manifestent particulièrement sur la scène politique municipale.

(Tiré du livre Histoire de Montréal depuis la Confédération de Paul-André Linteau).

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