Place De la Dauversière

Place de la Dauversière

La place De La Dauversière est située au sud de la rue Notre-Dame, à l’est de la place Jacques-Cartier, face à l’Hôtel de Ville de Montréal.

Sur cette place se trouvait une maison appartenant à la famille Lemoine-Despins, bâtie vers les années 1750. James McGill achète la bâtisse en 1805, mais en 1849, suite à l’incendie du Parlement du Canada situé sur la Place D’Youville, les héritiers de McGill vendent la propriété et le terrain au gouvernement fédéral qui réunit alors cet immeuble avec le Château Ramezay.

En 1872, le gouvernement du Canada cède le terrain au gouvernement de Québec, qui à son tour le cède à la Ville de Montréal en 1895. Cette transaction a lieu après un conflit de 2 ans entre le gouvernement de la province et la mairie de Montréal, lorsque la province soumet un plan de lotissement pour le terrain, impliquant la démolition du Château Ramezay. Suite aux pressions de citoyens, la Ville dévient propriétaire du terrain. Cette même année, la ville loue le Château Ramezay à la Société archéologique et numismatique de Montréal.

Quelques années plus tard, au début du XXe siècle, la Ville de Montréal fait démolir la maison Lemoine-Despins afin d’agrandir le marché communautaire de la place Jacques-Cartier.

Ensuite, l’espace sert de stationnement jusqu’en 1997, année où la place De la Dauversière y est aménagée.

Le nom de la place vient de Jérôme Le Royer de La Dauversière, fondateur de la Société de Notre-Dame, et qui fonda Montréal sans jamais y mettre les pieds.

Une stèle commémorative est dédiée à la mémoire de Jérôme Le Royer de La Dauversière. Elle fut créée par Manon Asselin et Katsuhiro Yamazaki dans les Ateliers TAG en 1998 et inaugurée lors des festivités de l’anniversaire de Montréal, le 16 mai 1999. La stèle souligne le rôle joué par Jérôme de La Dauversière dans le projet de fondation de Montréal. En effet, c’est Le Royer qui est à l’origine de Ville-Marie. Le Royer formera la la Société Notre-Dame de Montréal dans le but de créer en Nouvelle-France une mission où Français et Amérindiens vivraient en harmonie.

Elle témoigne également de l’histoire de la ville et évoque la première famille qui s’y installa, celle de Françoise Gadois et Nicolas Godé. On y lit une citation extraite des Véritables Motifs de Messieurs et Dames de la Société de Notre-Dame de Montréal, en 1643, groupe français à l’origine du projet, d’abord missionnaire, de la fondation de Montréal, et dont M. de la Dauversière était l’âme dirigeante.

Des pots de fleurs y sont disposés de façon ordonnée. Un monument en bronze représentant Jean Drapeau, ancien maire de Montréal, est placé à l’est de la place, près du Château Ramezay.

En 2001, la Ville de Montréal a officialisé l’emploi de la majuscule au début de la particule des noms de personnes utilisés dans les toponymes. On écrit alors place De La Dauversière.

place de la dauversiere
Place de la Dauversière en hiver (avec le monument à Jean Drapeau au fonds). Photo : © Grandquebec.com.

Messianisme

Croyance en l’arrivée d’un Messie. Thème délirant fréquent sous la forme de délire prophétique, d’identification à ce Messie lui-même (forme de mégalomanie), ou de préoccupations mystiques diverses.

Certains sujets, par ailleurs habituellement placides et tranquilles, annoncent que « le Messie est revenu » en leur personne ; ils font de la propagande et créent autour d’eux une véritable secte ; les adhérents reçoivent des instructions qui ne sont pas toujours sans danger, en particulier pour des malades qui peuvent mourir sans soins, l’influence spirituelle devant suffire à redresser la situation pathologique.

Des procès dont foi du danger social de ces faux prophètes dont le « Christ de Montfavet » est l’illustration la plus représentative. Son profil psychologique et celui d’un certain nombre de ses adeptes ont été bien étudiés par J. Delay, P. Pichot, J.-F. Bouisson et R. Sadoun : Étude d’un groupe d’adeptes d’une secte religieuse, et par Alliez, Baudry et Pujol, Un nouveau Messie (Encéphale, 1955, #2, p. 138 et p. 155).

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