Parc de la Fabrique

Parc de la Fabrique du quartier Saint-Jacques de Montréal

Au début des années 1970, un immeuble résidentiel occupait encore ce site. Mais son état se détériora jusqu’à ce que la démolition devienne inévitable. Puis, en 1976, le terrain vacant fut vendu à la ville de Montréal qui l’a aménagé en parc de détente au début des années 1980. Celui-ci fut ensuite nommé « de la Fabrique », en souvenir de la fabrique de confiture Raymond qui occupait les bâtiments industriels encore visibles au fond du parc.

Le magnifique espace adjacent au parc est le Jardin d’interprétation du compostage et d’ornithologie, un projet évolutif démarré en 1997 par le Sentier urbain, en partenariat avec Éco-quartier Saint-Jacques.

Depuis l’été 2002, ce parc fait partie de Parcs vivants, un projet de revitalisation des mini-parcs, par la réappropriation citoyenne, financé par l’Arrondissement de Ville-Marie et réalisé par Éco-quartier Saint-Jacques et le Sentier urbain.

En 2004, le parc a été réaménagé dans le cadre du Programme triennal d’immobilisations 2003-2005 de l’Arrondissement de Ville-Marie, ce qui a permis l’aménagement du sentier, des bancs en granit et de la sculpture commémorative.

Ici, dans ce coin de nature en ville, plusieurs personnes viennent passer un instant de leur journée : pour promener leur chien, lire, se reposer un peu…

Par la seule présence, ce parc embellit les résidences qui l’entourent, ainsi que la rue. Il est petit, mais nous, les riverains du parc, nous y tenons beaucoup. Chaque printemps, nous nous agenouillons dans les plates-bandes pour les garnir de fleurs annuelles. Nous remplissons la boite de sacs pour accommoder les propriétaires de chiens. L’un de nous a lui-même conçu le plan qui a inspiré le réaménagement du parc en 2004. Un autre a démarré chez lui les plants de lierre de Boston qui un jour couvriront le mur derrière vous.

De plus, le parc est maintenant une porte d’entrée pour aller admirer le magnifique site d’interprétation du Sentier urbain, une visite qui vaut le détour.

Cher passant, chère passante, nous vous demandons de respecter notre parc, qui est aussi le vôtre. Si, à chaque visite, vous faites un petit effort pour que le parc soit aussi propre, sinon plus, à votre départ qu’à votre arrivée, il restera beau et accueillant.

Nous apprécions ce que vous ferez pour maintenir la propreté du parc. Et nous vous en remercions.

Le comité du Parc de la Fabrique, août 2005.

Arbres et arbustes du Parc de la Fabrique

Érable à Giguère (Acer negundo) : Son aire naturelle de répartition couvre l’est des États-Unis et le sud des Prairies (Saskatchewan, Manitoba). L’érable à Giguère est planté et naturalisé un peu partout dans la zone des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Son nom provienrait d’une déformation de l’appellation « érable argilière », déjà utilisée en 1814 par les Français de l’Illinois ; une argilière est un terrain argileux, ce qui correspond à l’habitat naturel humide de l’arbre. Il pousse rapidement, mais généralement de manière tordue et penchée, et son bois est fragile. Pour ces raisons, le botaniste Marie-Victorin estime « qu’on a eu tort de le planter chez nous » et certains vont jusqu’à le qualifier de mauvaise herbe.

Frêne rouge (Fraxinus pennsylvanica) : Cet arbre tient son nom de la couleur foncée de son bois. Ses fruits, les samares (appelées communément « bananes »), persistent sur les branches jusqu’en hiver et servent de nourriture aux oiseaux.

Lilas commun (Arbuste, syring vulgaris).

Pimbina (Arbuste, Viburnu, trilobum) : Le nom de cet arbuste indigène au Québec est d’origine autochtone. Sa période de fructification s’étend d’août à octobre. Ses fruits persistent sur les branches jusqu’en hiver et plusieurs espèces d’oiseaux s’en nourrissent. Leur goût rappelle celui des atocas et il est possible d’en faire une gelée.

L’adresse du Parc de la Fabrique : 1317, rue la Fontaine, arrondissement Ville-Marie, Montréal.