Ogilvy

Maison Ogilvy à Montréal

Fondée par James A. Ogilvy, la Maison Ogilvy est située à Montréal. Ce grand magasin, connu comme La Grande Dame de la rue Sainte-Catherine, offre une expérience de shopping unique. En effet, Ogilvy loge sous une seule enseigne l’élégance, les traditions et la dynamique. Il conjugue créativité et prêt-à-porter et réunit noms prestigieux, griffes réputées parmi les plus célèbres du monde, accessoires nec plus ultra et cadeaux haut de gamme. Le magasin regroupe plusieurs boutiques indépendantes sous un même toit et son concept de magasin dans un magasin fut une première au Canada, ce qui remporta un immense succès pour Ogilvy.

C’est en 1866 que M. James A. Ogilvy ouvre une boutique rue de la Montagne, juste au nord de la rue Saint-Jacques. La boutique ne compte alors qu’un seul employé et un seul comptoir. En 1984, le propriétaire fait déménager la boutique vers le coin de la rue de la Montagne et la rue Saint-Antoine, très en vogue à l’époque. Des Montréalais éminents y élisent leur résidence, dont Charles Séraphin Rodier, financier et maire de Montréal, ainsi que Sir Francis Hincks, Premier ministre du Canada Uni avant la Confédération.

Déménagement

Douze ans plus tard, en 1896, les propriétaires de Ogilvy décident de déménager à l’angle nord-est des rues de la Montagne et Sainte-Catherine. C’est plutôt une décision tout à fait audacieuse, puisque la population est clairsemée à cet endroit. Westmount n’existe pas encore et peu de gens prévoient la croissance rapide de cette zone.

En 1902, Ogilvy fait l’acquisition du site de l’emplacement actuel de la Maison. La construction d’un vaste immeuble est terminée en 1912. Ogilvy représente alors le tout dernier cri en matière de magasin.

En 1927, J. Aird Nesbitt se porte acquéreur de l’établissement. Il transforme Ogilvy en une boutique unique en son genre, et sa passion est à l’origine des traditions de la maison actuelle comme celles du célèbre cornemuseur écossais et du tartan.

La première salle de musique à Montréal

Le cinquième étage de l’édifice et la Salle Tudor, la première salle de musique à Montréal, sont érigés en 1928. La Salle Tudor, impressionnante pièce lambrissée de chêne gagné la proéminence en raison de l’existence d’un grand orgue.

Pendant plusieurs années il y avait des récitals d’orgue tous les jours ou presque. Au moins une fois par semaine, une variété d’émissions de station radiophonique locales a émané de la Salle. En 1931, les stations radiophoniques CFCF et CKAC ont mis en onde la première émission de l’Orchestre de Montréal à travers le Canada dès cette salle.

Dans les années 1940, Nesbitt dévoile au magasin le grand chandelier, qui couronne aujourd’hui le rez-de-chaussée d’Ogilvy. Cette extravagante création avait été suspendue dans le Théâtre de Sa Majesté, rue Guy, pendant plusieurs générations.

Aujourd’hui, les vitrines mécaniques de Noël font partie de la tradition de Ogilvy et de Montréal. La première de ces spectaculaires devantures, fabriquées par Steiff Co., fut importée d’Allemagne en 1847. Depuis, chaque Noël, plus d’une centaine de pièces mobiles mettent en vedette un grand nombre d’animaux de peluche faits à la main. Des paysages enchanteurs Le Moulin dans la forêt et Le Village Enchanté remplissent les vitrines des rues Sainte-Catherine et de la Montagne, illustrant les aspects traditionnels de Noël. Chaque année, cette vitrine attire les Montréalais et les visiteurs qui désirent échapper à la frénésie de la saison des Fêtes et venir tout simplement admirer ces magnifiques maquettes.

Défilés

Tous les jours également, un cornemuseur parade à travers le magasin entre midi et 13 heures.

Le maintien de standards élevés assure le style et le cachet distinctifs du magasin à tous les points de vue. Cela du stade conceptuel à celui du service après-vente. C’est la mise en application systématique de ces standards et de ces politiques qui distingue Ogilvy de tous les autres centres commerciaux ou magasins à rayons.

Au XXI siècle

Depuis l’an 2000, Ogilvy, véritable tradition au centre-ville de Montréal, était propriété de la Caisse de retraite des employés de Radio-Canada, conjointement avec un fonds d’investissement torontois. En 2010, on a vendu le magasin Ogilvy à un groupe des investisseurs du Québec, dont le Fonds immobilier de solidarité FTQ, la Corporation financière Champlain, le Groupe Dynamite et le Fonds de placement BB. En fait, le Groupe Dynamite fait dans le commerce de détail; le Fonds de placements BB est le véhicule d’investissement immobilier de la famille de Laurent Beaudoin, président du conseil d’administration de Bombardier et la Corporation financière Champlain est une société de placements privés basée à Montréal.

Elle s’arrêta pourtant devant une vitrine occupée tout entière par un village en miniature avec, un peu à l’écart, l’étable et la crèche. C’était un travail de qualité, figurines et maisonnettes toutes en bois sculpté sans doute à la main, et peintes de couleurs vives et harmonieuses à la fois. La neige blanche n’était pas faire de grossiers morceaux d’ouate mais d’un matériau en poudre qui imitait mieux le moelleux scintillant de la neige fraîchement tombée. Les petites ampoules illuminant le tout étaient invisibles, et la luminescence nacrée semblait sourdre du décor lui-même, des maisons aux détails amoureusement reproduits, de la neige elle-même, et dans la crèche de deux Enfants, Jésus vêtu de rouge et Lilith, de bleu.  (Les Voyageurs malgré eux par Élisabeth Vonarburg, Sextant, 1986).

Coordonnées d’Ogilvy :

1307, rue Sainte-Catherine Ouest (angle de la rue de Montagne)
Montréal.

Téléphone : 514 842-7711.

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Ogilvy, photo : © Grandquebec.com.

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