Le Nightlife à Montréal
Le Québec, et plus précisément Montréal, est reconnu dans le monde entier pour la qualité et la diversité de son nightlife. Montréal se classe en première position sur plusieurs palmarès voulant déterminer les villes les plus branchées et intéressantes du monde.
Certains disent que Montréal est l’Amsterdam de l’Amérique du Nord, d’autres que Montréal est la capitale de la mode, ou encore du livre. Certes, cette ville est riche en culture de jour tout comme de nuit.
Dès la pénombre, déambulez dans ses rues chaleureuses et généreusement éclairées et laissez-vous éblouir par la splendeur des rues et des places publiques illuminées, ainsi que par la finesse des détails architecturaux des immeubles historiques, superbement mis en valeur par la lumière. Ce merveilleux spectacle urbain s’offre à vos yeux tous les soirs, tout au long de l’année.
Mais le Vieux-Montréal « by night », c’est aussi les chaleureux restos et bars branchés, les boîtes à chansons célèbres et, en saison, de nombreux cafés – terrasses très fréquentés, ainsi qu’une panoplie de boutiques et galeries d’art qui gardent leurs portes ouvertes tard en soirée.
Ainsi, pour ceux qui aiment bien danser aux rythmes déchaînés de la musique Latino-américaine, il y a la Salsatheque, le 6/49, le Copacabana et l’Enigma. Soit dit en passant que le nom 6/49 a été donne a la discothèque latine, car les propriétaires l’avaient acheté grâce a un lot gagné à la loterie nationale du Québec, le 6/49.
Les discothèques où on joue de la musique dance, house, populaire, hip hop, R&B, soul ou encore rock sont encore plus nombreuses. Ainsi, la rue Crescent et la rue Saint-Laurent sont parsemées de boites branchées dont tout digne amateur de soirées dansantes devrait faire le tour.
Parmi les incontournables on compte l’Opéra (jadis appelée le Dôme), le Central Station, le Jet Set, le Tokyo et les Foufounes Électriques. Bien sûr, la culture underground de Montréal est parmi les plus osées du monde, et il y a donc des boites de nuit qui ferment après l’heure officielle de fermeture, donc après 3 AM. Ces discothèques s’appellent les afterhours : on n’y sert pas d’alcool, mais on peut y danser jusqu’au lendemain.
Pour profiter pleinement du circuit lumière, il est recommandé de suivre les trajets suivants : Rue Saint-Paul Ouest – Place Jacques-Cartier – Rue Gosford – Champ de Mars; ou Rue Saint-Paul Est – Rue Saint-Sulpice – Côte de la Place d’Armes; ou encore visiter la rue Sainte-Hélène éclairée à gaz ; ou la Rue Saint-Pierre – Centre d’histoire de Montréal, Place d’Youville – Place Royale.
Quelques bars et terrasses des années cinquante du XXe siècle (d’après Georges-Hébert Germain, roman « Monica la Mitraille)
Le Pal’s était devenu pour les gars de la ruelle Leduc une sorte d’alma mater, le lieu sublimé de leur fascination, autour duquel ils tournaient tous les soirs, à la disposition de Flo Gravel. Ils passaient des heures à attendre, rue Sainte-Catherine ou sur la Main, toujours vivante et vibrante, toujours recommencée. Ils rencontraient au Montréal Pool Room et au Peter’s Café ou au café Chanteclerc où ils passaient leur temps libre, les servants des portiers du Béret bleu, de la Casa Loma, du Blue sky ou du 123, leurs voisins de la rue Sainte-Catherine, et aussi ceux qui étaient descendus du Bar Saguenay ou du lointain Mocambo de la rue Frontenac, ou qui sortaient du Saint-Louis Grill, du Sierra, du Capitol Grill, qui montaient du Rodéo, du St. John’s et du Canasta, proches du Bord-de-l’Eau, les boîtess où on présentait les spectacles les plus osés, où il il y avait les plus grosses bagarres, où se tenaient les plus durs et les plus téméraires d’entre les durs. Et rien n’était plus noble que d’afficher un œil poché, des jointures marquées d’ecchymoses.
Beaucoup de ces jeunes servants étaient mineurs. Ils faisaient en quelque sorte leur noviciat, attachés à l’une ou l’autre des boîtes de nuit du quartier, aux ordres des maîtres videurs de la Main, Ro Forgues, Man Auger, Ti-Gêne Lefort, Réal Lépine, Gerry Turenne, Clark Higgins. Et els gars, lorsqu’ils se retrouvaient autour des tables du Montréal Pool Room, vantaient les exploits de leurs maîtres. Le plus fameux était incontestablement Donald Moore, qui, à la porte d’une boîte de nuit d’Ottawa, avait tué un homme d’un seul coup de poing.
Un terrain de jeu scintillant à quelques minutes du centre-ville, le Casino de Montréal offre divertissement et plaisir tout au long de l’année. À son Cabaret, il présente des spectacles variés de grande qualité : humour, danse et grands noms de la chanson d’ici et d’ailleurs font partie du programme.
Les villages éphémères de Montréal
Pavillons colorés en bordure du fleuve, espaces verts et ludiques en plein coeur du centre-ville, scènes de spectacles et lieux d’activités pour toute la famille, espaces conviviaux pour des 5 à 7 entre amis : voilà ce que sont les installations éphémères qui revigorent les différents quartiers de la ville. Prenez-y place !
Bref, déjà animée le jour, Montréal s’enflamme carrément le soir venu, dans une atmosphère aussi festive qu’accueillante, d’une fébrilité que l’on trouve rarement ailleurs.
Les facettes de la vie nocturne montréalaise sont multiples. Bien entendu, il y a les boîtes de nuit bondées et les festivals de musique électronique parmi les plus réputés au monde, mais il y a aussi des bars de jazz étincelants, des premières de films courues, des événements artistiques qui durent jusqu’à l’aube et des spectacles pyrotechniques de renommée internationale.
Sans parler des nombreux bars de musique live où découvrir le prochain Arcade Fire ou des visites organisées de brasseries. Que diriez-vous d’une dose d’histoire, une fois la nuit tombée, alors que vous regardez des projections lumineuses prendre vie sur les bâtiments du Vieux-Montréal ? Il y en a vraiment pour tous les goûts. C’est à la tombée de la nuit que tout commence !
Pour en apprendre plus :
- Vieux-Montréal, avant-propos
- Vieux-Montréal
- Activités plein air
- Promenade en calèche à Montréal
- Montréal la nuit