Moulin de Pointe-aux-Trembles

Moulin de Pointe-aux-Trembles

Ce moulin à vent, construit entre 1719 et 1721, est l’un des plus anciens du Québec. Il compte trois étages et a une hauteur de plus de 13 mètres.

Le moulin fut construit par les Sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal, qui le font ériger par le maître maçon Deguire afin de remplacer le premier moulin qui avait été emporté par la crue des eaux. Mais l’objectif du moulin était non seulement de moudre les grains apportés par les colons, mais aussi de servir comme fortin en cas d’attaques.

Il semblerait qu’un meunier nommé Jean Sicard (1656-1714), originaire de France, fit l’acquisition du terrain pour y ériger le moulin et en commença la construction en 1712. Toutefois, après son décès, les travaux ont été arrêtés pendant 5 ans et ont été repris par l’un des fils de M. Sicard.

Par chance, les propriétaires successifs ont conservé ce moulin en bon état.

En 2005, la Société historique de Pointe-aux-Trembles a conçu un projet de restauration du Vieux-Moulin. La Ville de Montréal en a fait l’acquisition en 2001 en raison de son potentiel archéologique.

Moulin de Pointe-aux-Trembles
Moulin de Pointe-aux-Trembles en hiver, photo : GrandQuebec.com.

Circonscription électorale de Pointe-aux-Trembles

Située dans le nord-est de l’île de Montréal, cette circonscription électorale de 23 km carrés, nommée ainsi en 1988, comprend des portions détachées des circonscriptions d’Anjou, de Bourget et de LaFontaine. Son territoire se repart à peu près également entre les villes de Montréal et de Montréal-Est.

Il compte une centaine d’entreprises manufacturières et offre de l’emploi à près de 7 000 personnes, notamment dans l’affinage des métaux, la fabrication de produits chimiques et dans le raffinage du pétrole.

On a emprunté le nom de cette circonscription à celui de la ville de Pointe-aux-Trembles incorporée en 1912, puis annexée à Montréal le 17 juillet 1982, pour devenir alors un secteur.

Le cure de Pointe-aux-Trembles qui existait depuis 1674 voit le jour canoniquement en 1678. On érige la municipalité de la paroisse de L’Enfant-Jésus-de-la-Pointe-aux-Trembles en 1845. Finalemement, le village, en 1905, sous le nom de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Pointe-aux-Trembles. Les peupliers faux-trembles, communément appelés trembles, qui couvraient la pointe à l’origine sont aujourd’hui pratiquement disparus.

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