Monument aux Patriotes

Monument aux Patriotes sur la Place des Patriotes

C’est le monument aux Patriotes, installé à la Place des Patriotes, rue Notre-Dame Est, à l’angle de la rue Delorimier, l’arrondissement de Ville-Marie.

Le monument est l’œuvre du sculpteur Alfred Laliberté (1877 – 1953), réalisé en bronze et granit de Stanstead. La statue et médaillons ont été réalisés par Grandhomme-Andro fondeur, Paris. Piédestal : Geo. E. Tremblay, Iberville. Le monument a été inauguré le 24 juin 1926 avec le don par souscription publique du comité du monument aux Patriotes.

Ce monument est dédié aux douze Patriotes morts sur l’échafaud, à l’hiver 1838-1839, dont les noms figurent sur chacune des faces du piédestal. L’exécution a eu lieu ici, devant la prison du Pied-du-Courant, après la condamnation, pour sédition et rébellion, par une cour martiale instituée par si Colborne, à la suite des soulèvements armés de 1837. Au sommet du piédestal, la figure agenouillée de la Liberté aux ailes brisées, est une allégorie de l’échec et le symbole de la gloire et de la victoire morale des vaincus.

Voici les mots gravés sur les quatre côté du monument :

Aux Patriotes de 1837-1838. Vaincus dans la lutte, ils ont triomphé dans l’histoire.

Le sacrifice – Chevalier de Lorimier.

À l’héroïque mémoire de Cardinal Joseph Narcisse, Duquette Joseph, Decoigne Pierre-Théophile, Hamelin François-Xavier, Robert Joseph-Jacques, Daunais Amable morts ici sur l’échafaud dans l’hiver de 1838-1839 pour la liberté de leur pays.

La lutte parlementaire – Louis-Joseph   Papineau.

À l’héroïque mémoire de Sanguinet Ambroise, Sanguinet Charles, de Lorimier Chevalier, Narbonne Pierre-Rémi, Nicolas François, Hinderlang Charles morts sur l’échafaud dans l’hiver de 1838-1839 pour la liberté de leur pays.

La lutte armée Wilfred Nelson.

Voir aussi :

Patriotes vaincus.
Patriotes vaincus. Photo de Megan Jorgensen.
Monument aux Patriotes. Photo de Megan Jorgensen.
Monument aux Patriotes. Photo de Megan Jorgensen.

Site historique au Pied-du-Courant

Un ensemble architectural longtemps connu et utilisé sous le nom de Prison des Patriotes ou au Pied-du-Courant, situé sur la rive orientale de l’île de Montréal, un peu au nord du pont Jacques-Cartier est class. site historique depuis 1978. Érigée entre 1830 et 1836 selon les plans de l’architecte britannique George Blailock (1792-1828), la prison représente un des beaux exemples d’édifice en pierre de taille grise de Montréal.

Ce centre de détention, occupé dès 1836, a reçu des milliers de prisonniers jusqu’à sa fermeture en 1912, et notamment plusieurs centaines de Patriotes dont une douzaine furent pendus en 1838. Cette exécution sur un échafaud dressé en plein air est bien exprimée quant à sa localisation par la particule de liaison « au » qui exprime la position dans un lieu. Pour sa part, le spécifique s’explique par le fait que les bâtisses s’élèvent au pied du courant Sainte-Marie. Le site de l’exécution est également désigné Place des Patriotes.

Avant le classement, la vieille prison a longtemps été le siège et les entrepôts de la Commission des liqueurs soit de 1921 à 1978. Commission nommée par la suite Régie, puis Société des alcools.

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