Marché Public

Marché public du XVIIIe siècle

Depuis le début des années 1990, les festivités du Marché public se déroulent à côté du Musée Pointe-à-Callière, sur la Place Royale, en plein centre du Vieux-Montréal, le dernier week-end du mois d’août.

Des personnages historiques se promènent parmi la foule qui se rend au marché public pour y acheter des fruits et des légumes. Les clients sont servis par de jolies paysannes et de sympathiques paysans qui portent des habits du XVIIIe siècle, et sont protégés par des soldats et des représentants de l’ordre public. Des défilés de «braves militaires» qui protègent les «bons citoyens» contre les éventuelles attaques de «méchants Iroquois» et de «perfides Anglais», se tiennent durant les activités du marché.

Toutefois, les Iroquois, qui ne sont pas rancuniers, établissent leur campement tout près du marché et vendent aux voyageurs des mocassins de cuir, de la vannerie et divers objets d’artisanat.

Les visiteurs peuvent essayer d’écrire à l’aide d’une plume d’oie ou écouter les performances des musiciens ambulants qui jouent du luth. De plus, des ébénistes et des fabricants de jouets font des présentations de leurs talents.

Les gelées de fruits sauvages, les truffes au chocolat, les produits à base d’érable, les terrines et rillettes de wapiti sont excellents, ainsi que les marinades, les cidres et la bière d’épinette. On trouve aussi des savons artisanaux, de produits de chanvre et une multitudes d’autres mets et produits typiques du XVIIIe siècles.

Le Marché public de Montréal attire annuellement plus de 70 mille visiteurs.

Truffes

(Tuber spp, Discomycètes) : Champignon comestible difficile à trouver car il est souterrain : il pousse sur les racines des arbres, particulièrement des chênes. La truffe a longtemps intrigué car on se savait pas comment elle poussait ni à quelle classe d’aliments elle appartenait. On croyait qu’elle se formait lors d’orages électriques, ce qui n’était pas si bête, de fortes pluies remuant la terre et la mettant à découvert.

La truffe occupe une place particulière parmi els champignons ; aucun ne jouit d’une aussi grande réputation. Dès l’Antiquité, on vantait l’excellence de sa saveur. Relativement rare et perçue comme un aliment de prestige, la truffe a toujours été coûteuse. De nos jours, elle est presque inabordable, sa rareté étant avivée par une hausse de la demande et par une baisse notable de la production depuis le début du XXe siècle, à cause notamment du déboisement et de l’utilisation de pesticides.

Comment utiliser les truffes ?

On utilise les truffes crues, cuites, sous forme de concentré, de jus ou d’essence. Elles entrent dans une multitude d’apprêts ; les plus connus sont les pâtés et les foies gras ; elles sont aussi associées à la volaille, tout spécialement à la dinde de Noël. Elles sont délicieuses cuites au naturel.

Il existe plusieurs espèces de truffes ; la plus recherchée est la truffe du Périgord (T. melanosporum), truffe globuleuse recouverte de petites verrues noirâtres, dont la chair noirâtre marbrée de veine blanchâtres est très parfumée. Cette espèce abondante au Périgord ne pousse pas exclusivement dans cette région cependant. La truffe blanche (T. magnatum), connue sous divers noms (truffe du Piémont, truffe des Grands), jouit également d’une grande réputation, spécialement celle qui pousse à Alba, en Italie. Passablement rugueuse, elle ressemble à un tubercule irrégulier ; sa chair ocre veinée de blanc a une saveur aillée et fromagée. La truffe est plus fréquente en Europe qu’en Amérique du Nord ; il s’écoule environ 5 mois avant que la truffe arrive à maturité. En France, le moment de la cueillette s’étend d’octobre à février.

place du marché
Place du marché. Photographie par GrandQuebec.com.

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Sur ce site occupé aujourd'hui par le musée Pointe-à-Callière, se trouvait jadis le marché public de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.
Sur ce site occupé aujourd’hui par le musée Pointe-à-Callière, se trouvait jadis le marché public de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.

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