Maison Beaujeu (Maison William Maitland)
William Maitland était un des connus marchands de la ville de Montréal. Phénomène encore rare à la fin du XVIIIe siècle, Maitland avait sa résidence sur la rue Notre-Dame Est au numéro 320, tandis que le lieu de travail se trouvait ailleurs. Il fallait avoir les moyens !
À l’origine, cette maison, érigée vers 1780, avait une apparence très différente de celle de l’immeuble que nous voyons : il n’y avait que deux étages surmontés par un toit à deux versants avec des coupe-feu.
Le portail était construit dans le style néo-classique. L’épaisseur des murs est de trois à quatre pied, c’est-à-dire, plus de un mètre.
La majeure partie du terrain entourant la maison était occupée par un grand jardin privé, l’un des plus beaux qui se trouvaient à l’intérieur de la ville de Montréal fortifiée.
En 1803, Maitland vende l’ immeuble à John Forsyth, président et propriétaire de la société Forsyth, Richardson and Company qui est concurrente de la compagnie du Nord-ouest, gérée par Simon McTavish dans le commerce des fourrures. La famille Forsyth revend la bâtisse en 1845.
L’année suivante, Georges René Saveuse de Beaujeu, seigneur de Soulanges et membre du Conseil législatif, y déménage.
Cinq années après son décès, à partir de 1870, la maison n’est plus résidentielle. Elle devient commerciale est louée à tour de rôle à un charretier, un carrossier, un marchand de grains et de foin, aux imprimeurs et à d’autres commerçants et fabricants. Mentionnons le fameux publiciste Noël Lanoix qui la posséda pendant huit ans, de 1927 jusqu’en 1935.
De 1951 à 1981, la maison appartenait à la Compagnie d’Imprimerie des Marchands. Puis, elle était occupée par un marchand en gros d’olives et d’oignons, par le restaurant Maison de Beaujeu, par le Théâtre Expérimental des Femmes de Jean-Pierre Ronfard, fondé en 1979 (une association qui s’est donnée pour mission d’aménager un lieu à l’écriture des femmes afin de développer l’imaginaire féminin, bien supérieur à l’imaginaire des hommes, naturellement – ce n’est qu’une blague comme bien témoigne le fait qu’on a pris le temps de rédiger ce texte et créer une section dédiée aux Femmes du Québec) et par la société Mongeau, Bacon, Chen et associés, graphistes et photographes.
Le bâtiment a été modifié au cours des années. Par exemple, en 1903, on remplace le toit à pignon par un troisième étage avec un toit plat.
Addresse de la maison Beaujeu (Maison William Maitland) :
320, rue Notre-Dame Est.
Voir aussi :
Quel commentaire désagréable et non nécessaire sur le Théâtre expérimental des femmes… Franchement, j’ai honte. Il est évident que vous ne connaissez rien à l’histoire du théâtre au Québec pour émettre un tel commentaire.
Mais… Rachel… ce n’est qu’une blague. On une section entière consacrée aux femmes et la majorité de notre petite équipe sont des femmes. Je vous invite à lire cette section : Femmes du Québec, et je vous assure qu’on écoutera avec attention vos suggestions, commentaires, corrections et critiques : http://grandquebec.com/femmes-du-quebec
Pour l’histoire du théâtre, la même chose, vos commentaires, suggestions, critiques, corrections, ajouts sont les bienvenus : http://grandquebec.com/theatres-du-quebec
Dans l’histoire de la maison, c’est d’abord le Théâtre expérimental de Montréal (dirigé par Pol Pelletier, Jean-Pierre Ronfard et Robert Gravel) qui a occupé le lieu de 1975 à 1979, après quoi la compagnie s’est scindée en deux. Le Théâtre expérimental des femmes a continué à l’occuper jusqu’au début des années 1980 (date à confirmer).
Marc Grégoire ( comédien) Michel Nadotti Alain Navarro avons été les propriétaires du fond » Restaurant la Maison de Beaujeu » ( 1976 ) endroit mythique fréquenté par tout ceux qui appartenaient au monde artistique . Cette année la le parti Québécois est élu , Les jeux Olympiques , tous ces artistes sont fiers la francophonie qu’ils ont défendu avec acharnement vient de vaincre , c’est la joie et l’espérance pour les comédiens Québécois qui à l’époque étaient séparatistes en grande majorité .41 ans sont passés le Québec est toujours une province du Canada mais il est respecté et réputé dans le monde en tant que province francophone différente des autres,
les étrangers sont enchantés de leurs vacances passées au Québec et de nombreux jeunes souhaitent pouvoir s’y installer » JE ME SOUVIENS «
C’est là que Robert Gravel a présenté la première fois du théâtre basé sur l’improvisation » la ligue nationale d’improvisation » allait prendre son envol peu de temps après.