Lion de La Feuillée
Le lion, symbole prestigieux
Le lion du pont La Feuillée est l’emblème de la stabilité et du calme. Il est assis, gueule fermée, yeux grand ouverts, pattes au repos. Il est attentif à ce qui l’entoure.
Plusieurs villes, dont Venise et Lyon, ont adopté pour emblème le roi des animaux, symbole de noblesse, de force, de courage et de puissance. Le nom même de la Ville de Lyon est évocateur de ce grand félin et dès le XIVe siècle, les armoiries de Lyon sont à son emblème. D’ailleurs, toutes les grandes civilisations, de même que toutes les grandes religions, l’ont intégré comme figure symbolique liée à la royauté ou aux divinités reliées à la foi.
Dès l’Antiquité, le lion représente le pouvoir et la force. La vigilance est une caractéristique qu’on lui attribue depuis l’Égypte ancienne. Utilisé avant tout comme élément complémentaire d’un groupe statuaire ou comme élément décoratif, ainsi est-il le gardien par excellence des entrées d’édifices prestigieux, de monuments, de ponts, de jardins…
L’iconographie de cet animal, tant en matière de beaux-arts que d’art héraldique, est très vaste.
Dans l’iconographie chrétienne, le lion est doté de significations multiples. Dans sa version positive, cet animal s’associe au Christ et à la résurrection. Il est aussi l’attribut de saint Jérôme et de l’évangéliste Marc. Le lion peut représenter également les forces du mal et personnifier la colère, la luxure, la férocité.
Ce lion fait partie d’un groupe de quatre, réalisés en 1831, pour ornementer le pont La Feuillée, un pont suspendu qui traversait la Saône, au cœur de la ville de Lyon. Reconstruit en 1910, le pont a été dynamité par les Allemands en 1944, en même temps que les autres ponts de Lyon. Les quatre lions ne s’intègrent plus au nouveau pont et sont transportés aux abords du Service des Eaux de Lyon. En 1962, deux d’entre eux sont placés à l’entrée principale du stade de Gerland, à Lyon. Le troisième lion reste en place au Service des Eaux. Le quatrième prend pourtant la direction de Montréal en 1992.
L’emplacement choisi
Au XIXe siècle, Lyon est surnommée la ville des roses, ainsi, Montréal a choisi d’installer ce lion à l’entrée de la Roseraie du Jardin botanique, parce que l’aménagement de la roseraie montréalaise a été fait suivant les principes de celle du parc de la Tête d’or, toujours à Lyon.
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