Montréal: ses attraits

Île Sainte-Hélène

Île Sainte-Hélène

Île Sainte-Hélène

L’île Sainte-Hélène est une île située dans le fleuve Saint-Laurent, au sud-est de l’île de Montréal, en face de Montréal et dans son territoire. L’île Sainte-Hélène fait partie de l’archipel d’Hochelaga.

Le chenal Le Moyne sépare l’île Sainte-Hélène de l’île artificielle Notre-Dame.

L’île Sainte-Hélène a été baptisée en 1611 par Samuel de Champlain en l’honneur de sa femme, Hélène de Champlain, née Boullé.

De 1665 jusqu’en 1818, l’île fit partie de la seigneurie de Longueuil, appartenant à la famille de LeMoyne, mais en 1818, elle fut vendue au gouvernement britannique qui y fit construire un fort, une poudrière et une casemate pour défendre la Ville de Montréal d’une invasion surprise américaine.

Voici un extrait de Le vieux bon temps, de Hector Berthelot, recueil des textes écrits en 1884 :

« L’île Sainte-Hélène, dès le dix-septième siècle, fit partie de la Seigneurie de Longueuil et avant 1820, un moulin banal y était construit sur le fleuve entre l’extrémité ouest de l’île et la petite île aux Fraises. Ce moulin seigneurial appartenait au baron Grant, propriétaire de l’Île Sainte-Hélène.

L’île de ce temps-là était un véritable paradis terrestre. On y cultivait les vignes, les plantes les plus riches et les plus odorantes. Il y avait des vergers produisant les pommes et les poires les plus belles du district. Six jardiniers étaient alors employés par le baron à exécuter les travaux horticoles et agricoles. Plus tard, le baron Grant échangea cette magnifique propriété contre celles des Récollets, rue Notre-Dame, comprenant les casernes, dont le gouvernement du Bas-Canada s’était emparé lors du décès du dernier Récollet, le R. P. Jean Demers, communément appelé le Frère Louis.

Les autorités militaires construisirent ensuite dans l’île, de nouvelles casernes, une poudrière et des dépôts de munitions. »

En 1874, disparue la menace d’une invasion, l’île est convertie en Parc des îles de Montréal.

L’île de Sainte-Hélène fut choisie comme le site principal de l’Expo-67, Terre des Hommes. À cette occasion, elle fut agrandie et sa superficie augmenta de 50 hectares jusqu’à 120.

À l’époque, elle fut également reliée avec d’autres îles avoisinantes, dont l’île Ronde, à l’aide des terres, roches et pierres, excavées lors de la construction du métro de Montréal.

Aujourd’hui, l’île Sainte-Hélène et l’île Notre-Dame constituent ensemble le parc Jean-Drapeau.

Interfluve : Littéralement, interfluve veut dire « entre deux cours d’eau ». La définition qui donne le Bureau du patrimoine, de la toponymie et de l’expertise de la Ville de Montréal dans le site du patrimoine de l’île Sainte-Hélène est à retenir : « L’épiderme de l’île se glisse donc en plusieurs lignes d’interfluve (ligne réunissant les points les plus hauts d’une colline), toutes orientées en direction du sud-est, nord-est : La ligne sommitale, sous la tour de Lévis, est accompagnée d’une autre ligne presque aussi importante passant sous le poste de pompiers. C’est deux lignes d’interfluve se terminent par un abrupt au nord-est et plongent doucement vers le sud-ouest. »

Chenal Le Moyne

Ce passage d’environ 200 m de largeur sur 1,7 km de longueur sépare l’île Sainte-Hélène de l’île Notre-Dame. Il a été créé et nommé lors de la formation de l’île Notre-Dame sur laquelle s’est déroulée L’Exposition universelle de 1967, tenue à Montréal. C’est en souvenir de Charles Le Moyne (1626-1685), père d’une illustre famille et seigneur de Longueuil, que ce nom a été attribué.

maison ecologique solaire ile sainte helene

Au parc Jean-Drapeau de l’Île-Sainte-Hélène, la Maison solaire Écologique, flanquée de la Zenn, une voiture électrique québécoise. Photo : © Tous droits réservés Charles Bertrand

On trouve sur l’île le Musée Stewart au Fort de l’île Saint-Hélène, le parc d’attractions La Ronde, la Biosphère qui est un musée d’interprétation du fleuve, la Tour Lévis, plusieurs restaurants. C’est une destination d’excellence les Montréalais qui ont envie de passer quelques heures ou une journée entière dans l’atmosphère calme et paisible (à l’exception des concerts, des spectacles à l’air libre,des feux d’artifice ou du Grand Prix de formule 1 du Canada.

Pour rejoindre l’île Sainte-Hélène, on peut prendre le pont de la Concorde et le pont Jacques-Cartier. La station de métro Jean-Drapeau dessert l’île.

ile sainte helene

Vue panoramique de l’Île Sainte-Hélène. Photo : © GrandQuébec.com.

Voir aussi :

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *