Festival Mode et Design
Depuis le début du XXIe siècle, c’est le Festival Mode et Design de Montréal qui ouvre officiellement la saison estivale montréalaise. Ce festival ne se limite pas aux défilés des nouvelles créations et à la présentation des nouveaux noms de l’empire de la mode. Le Festival Mode et Design, c’est une semaine de spectacles et de musiques avec des événements spéciaux en tout genre.
C’est la meilleur occasion pour découvrir les tendances de la mode actuelle analysées lors de ce festival qui a valu à la ville de Montréal l’attribution du titre de la ville UNESCO du design. C’est aussi un événement destiné au grand public et qui se veut une fusion des différentes cultures de la ville.
Le Festival Mode et Design se tient aux premiers jours de juin. Les activités principales se déroulent le long de l’avenue McGill Collège, située au cœur du centre-ville. Les collections sont présentées sur des scènes extérieures dans un esprit d’ouverture qui brise les frontières entre la rue et la vitrine et qui confirme une fois de plus le rôle de Montréal comme centre de l’industrie du vêtement en Amérique. (On croit avoir entendu parler d’une petite ville plus au sud qui fait ce qu’elle peut pour tenir ce rôle… New York si on se souvient bien, mais, enfin…)
Au total, plus de cinquante créateurs du Québec, parmi lesquels on trouve la fine fleur de la mode et du design, ainsi que des dizaines de créateurs canadiens et d’autres pays viennent présenter leurs collections lors de shows réalisés dans une ambiance de créativité et parfois d’extravagance.
«Enfin ce festival, c’ est un peu comme déguster une crème glacée en étant debout sur une décapotable roulant à 100 kilomètres à l’heure: c’est magnifique, c’est délicieux, ça fait oublier les problèmes quotidiens…».
Toutes les Centres commerciaux du centre-ville font partie de cet événement unique au monde.
Regard sur la mode au Québec en 1940
Plus de chaleur
Depuis quelques semaines les grands magasins de fourrures nous offrent de riches manteaux que nos aimerons porter quand la bise sera venue. Certaines fourrures sont encore à des prix aussi aussi abordables de sorte que la plupart des femmes peuvent avoir un de ces beaux manteaux pour l’hiver.
D’ailleurs, les froids sont tellement rigoureux au pays que nous avons besoins de bien nous protéger contre eux. Et l’achat d’un manteau de fourrure n’est-il pas un moyen de le faire?
Nous avons le choix : seal d’Hudson, rat musqué, caracul, broadtail, vison canadien; celui-ci est sans doute plus dispendieux mais plusieurs peuvent satisfaire leur goût de luxe et d’élégance.
Le léopard connaît encore de la vogue. Mais cette année, il semble que les fourrures pâles deviennent plus populaires. Ainsi l’hermine d’été, l’hermine beige, est sur le marché et semble vouée à un grand succès.
Les manteaux de fourrure sont portés assez longs, généralement de 32 pouces de longueur, quelquefois de 36 pouces. Mais il y a encore des manteaux courts, 28 pouces par exemple.
Grâce aux traitements qu’elles reçoivent, les fourrures semblent d’année en année beaucoup plus souples, par conséquent s’ajoutent mieux au corps féminin. Autrefois la fourrure faisait lourd et inélégant. Maintenant elle met en valeur les fermes du corps et s’y adapte aussi bien que le ferait un lainage. Et cela plus particulièrement pour la broadtail et le caracul.
Il est certain que le chat sauvage dont la mode se continue n’est pas aussi souple et partant pas aussi facile à travailler. Aussi on ne le choisit que pour les sorties bien ordinaires. On n’aurait pas l’idée de le porter le soir sur une robe de dîner ou pour un bal.
Depuis quelques années déjà le seal est la fourrure la plus portée par les Canadiennes. Son prix est modéré et il se port à toute heure et en toute occasion. C’est sans doute pour cela que sous la choisissons de préférence à d’autres fourrures qui nous plairaient davantage mais qui sont moins durables et font une trop riche parure pour un usage quotidien.
Mais il ne fait pas de doute que toute femme qui connaît la belle fourrure n’hésiterait pas à choisir le vison canadien si on lui offrait en cadeau un manteau de fourrures.
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