Chemin du Mont-Royal

Chemin de ceinture du Mont Royal

Le projet d’un chemin de ceinture du Mont Royal permettrait de mettre en valeur la diversité et la beauté des paysages boisés du territoire et les points d’intérêt sur la montagne. Le trajet est planifié à l’intérieur des limites du territoire du Mont Royal et sa réalisation fait partie du projet de Plan de protection et de la mise en valeur du Mont-Royal.

Le chemin de ceinture du mont Royal consistera en une boucle d’une dizaine de kilomètres autour du Mont Royal.

Ce trajet serait accessible aux marcheurs et aux cyclistes qui vont parcourir de vastes territoires du parc du Mont-Royal, du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, ainsi que de l’Université de Montréal.

Ce trajet aurait également un chemin de traverse qui relierait le flanc nord et le flanc sud de la montagne.

Plusieurs organismes sont impliqués dans la réalisation de ce beau projet qui peut devenir réalité en 2009.

Voici le plan du trajet prévu, dressé en mai 2008, par le Service du développement culturel, de la qualité du milieu de vie et de la diversité ethnoculturelle, Direction des grands parcs et de la nature en ville.

Historique du Mont Royal

Le mont Royal, dont le nom a servi à désigner la ville de Montréal et l’ensemble des collines Montérégiennes, domine l’île de Montréal avec ses quelque 230 mètres de hauteur. On le retrouve dans la partie sud-est de l’île, à la jonction des municipalités de Westmount, Mont-Royal, Montréal et Outremont. Ce massif résiduel est constitué principalement de roches ignées. Il est compartimenté en trois collines plus ou moins isolées les unes des autres par de légères dépressions : la colline de la Croix (c’est le mont Royal proprement dit), la colline d’Outremont (parfois appelée Mont Murray) et celle de Westmount.

La topographie des versants accuse une succession de terrasses et de vallons et on y retrouve le parc du Mont-Royal, un cimetière, les édifices de l’Université de Montréal et l’Oratoire Saint-Joseph. Un tunnel ferroviaire le traverse depuis 1912.

Outre la montagne elle-même, le spécifique Mont-Royal sert à désigner notamment une ville, une avenue, un boulevard et une station de métro. Mont Royal est le plus ancien toponyme de la région avec Hochelaga. Jacques Cartier, en effet, attribuait ce nom le 3 octobre 1535 à la colline : « Nous nommames icelle montagne le mont Royal ». Le plan de G. Gastaldi intitulé La Terra de Hochelaga nella Nova Francia, paru dans la première réimpression des « Navigationi et viaggi » de G.B. Ramusio, en 1565, indique Mont Réal. L’emploi chez le Vénitien Gastaldi du mot Réal, au lieu de l’italien Reale ou Regale, est inexpliqué. Sur sa carte de 1601, le cartographe Guillaume Levasseur inscrit Mont Royal pour identifier le site. La carte de Champlain de 1612 donne le nom de Montréal pour identifier la colline, écrite cependant sous la forme Mont Royal dans son livre publié en 1632. Dans la table pour connaître les lieux remarquables de sa carte de 1632, le fondateur de Québec note à deux reprises que ce territoire s’appelle Isle de Mont-Réal.

chemin mont royal
Plan du Chemin du Mont-Royal. Image libre de droits.
ceinture du mont royal
La continuation du sentier. Photo : © GrandQuebec.com.

Voir aussi :

Tronçon au long du chemin de la Côte-des-Neiges. Photo : © GrandQuebec.com.

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