Champ-de-Mars de Montréal
Le Champ-de-Mars vit plusieurs rassemblements historiques.
L’appellation Champ-de-Mars ou Campus Martius commune à plusieurs villes fondée aux époques passées. Ce nom était déjà employée à Rome et désignait le terrain servant aux manœuvres militaires, Mars étant le dieu de la guerre.
À Montréal, l’actuel Champ-de-Mars faisait partie du fief concédé en 1658 à grand Lambert Closse, l’un des héros des premiers jours de la Ville-Marie en 1658.
Plus tard, les Jésuites y bâtissent quelques édifices. Gaspard Chaussegros de Léry dessine un ensemble des bastions et redoutes destinés à défendre Montréal qui sont érigés à partir de 1717.
Cependant, il n’a y pas eu de combats et au début du XIXe siècle, les bâtiments des Jésuites sont démolis, ainsi que les fortifications, situées juste au nord de ces bâtiments ce qui permet d’aménager le Champ-de-Mars qui a été utilisé en effet comme place de manœuvre et de défiles militaires jusqu’en 1924.
En fait, l’origine officielle du Champ-de-Mars remonte à l’année 1812, quelque temps avant la démolition des anciennes fortifications. Le site du Champ-de-Mars était, à l’époque, une côte s’entendant de l’ancien palais de justice et de l’ancienne prison jusqu’à la petite rivière. Au pied de la côte avait un marécage servant de dépositoire pour les déchets du quartier.
Le terrassement fut fait avec la terre qu’on avait transportée de la place Dalhousie autrefois un monticule sur lequel s’élevait la citadelle de Montréal d’une hauteur d’environ soixante pieds. Cette colline était couronnée par un blockhouse ou fortin en bois sur lequel était monté un canon. Cette pièce d’artillerie se faisait entendre à midi et au lever du soleil. Au pied de la citadelle, là où se trouve l’édifice de l’hôtel Viger (ancienne gare Viger), il y avait une immense grenouillère. Sous la citadelle, on avait pratiqué une porte s’ouvrant sur la rue Sainte-Marie (aujourd’hui, Notre-Dame Est). Cette citadelle fut démolie et on rasa le monticule qui la portait.
Tous les travaux de Champ-de-Mars furent exécutés aux frais du gouvernement impérial par les soldats en garnison à Montréal. La terre était transportée sur des brouettes et des charrettes à bras.
Des peupliers furent plantés sur l’esplanade en 1814, mais ils ont été remplacés, plus tard, par des érables.
En 1991, le Champs-de-Mars a été réaménagé et une partie des vestiges des fortifications des murs qui entouraient et enserraient jadis Montréal, ont été découvertes. Les deux murs donc qu’on aperçoit sur le terrain nous rappellent l’emplacement des remparts et bastions, mais ce ne sont que des répliques, même si leur base est constituée de vraies restes des murs anciens et que cette base des mures de pierres est bien et bel réelle.
En tous cas, aujourd’hui, c’est une place agréable pour y prendre du soleil et faire une pause au cours d’une promenade. Il n’y a pas beaucoup de monde, alors les jeunes peuvent profiter de la situation pour échanger quelques bisous…
Il est logique que le Champ-de-Mars se trouve à la sortie du métro Champ-de-Mars.

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