Avenue Cedar (avenue des Cèdres) de la ville de Montréal
L’origine et l’histoire de l’avenue Cedar de Montréal :
L’avenue Cedar est un nom d’arbre (cèdre, en anglais). Elle a été ouverte et appelée ainsi en vertu d’une décision du conseil municipal de la ville de Montréal, en date du 30 juin 1876, au moment où l’on adopte le plan d’homologation du quartier Saint-Antoine.
L’avenue Cedar est située sur le flanc sud du mont Royal, près de l’Hôpital Royal Victoria et de l’Hôpital Shriners pour enfants. Ce dernier a été inauguré en 1925 sur l’avenue Cedar.
Cette avenue fait partie du site patrimonial du Mont-Royal, qui a été classé en 2005 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Ce site comprend le parc du Mont-Royal, les cimetières Notre-Dame-des-Neiges et Mont-Royal, ainsi que plusieurs institutions, édifices et résidences qui témoignent de l’histoire et de l’évolution de Montréal.
Voici quelques bâtiments que vous pouvez trouver sur l’avenue Cedar de Montréal :
- Le 1750 Cedar : un immeuble d’appartements de style condo, offrant des logements de différentes tailles et des services comme un ascenseur, un chauffage central et un garage.
- L’Hôpital Shriners pour enfants : un hôpital spécialisé dans le traitement des maladies et des blessures orthopédiques, neuromusculaires et craniofaciales chez les enfants. Il a été inauguré en 1925 et fait partie du réseau international des hôpitaux Shriners.
- Le pavillon Livingston : une aile de l’Hôpital général de Montréal, construite entre 1951 et 1955. Le pavillon était à l’origine réservée aux infirmières en formation ou en poste à l’hôpital. Ce pavillon abrite aujourd’hui l’Institut de recherche de l’Hôpital général de Montréal, un centre de pointe dans les domaines de la traumatologie, du cancer, du diabète et des maladies cardiovasculaires.
Quelques extraits des œuvres littéraires qui mentionnent l’avenue Cedar :
Bonheur d’occasion de l’écrivaine Gabrielle Roy:
Depuis une grande heure Rose-Anna marchait en direction de la montagne. Elle avançait à pas lents et tenaces, le visage baigné de sueur, et enfin, arrivée à l’avenue des Cèdres, elle n’osa de suite l’attaquer. Taillée à même le roc, la voie montait en pente rapide. Au-dessus brillait le soleil d’avril. Et, de-ci de-là, entre les fentes humides de la pierre, jaillissaient des touffes d’herbe déjà verdissantes.
Rose-Anna contempla le spectacle à travers sa fatigue pendant qu’elle reprenait haleine ; elle n’eut même pas l’idée de chercher au loin l’emplacement de sa maison. Mais, d’un coup d’œil, elle mesura ce qui restait à gravir avant d’arriver à l’hôpital des enfants qu’on lui avait dit situé tout au haut de l’avenue des Cèdres.
Chemin Cedar (extrait du roman Monica la Mitraille de Georges-Hébert Germain
Lorsqu’il lui rendait visite, Mario prit l’habitude de traverser le mont Royal à pied pour rentrer chez lui. Après s’être égaré quelques fois et s’être retrouvé au lac des Castors, derrière l’université McGill et l’hôpital Victoria ou sur le chemin Cedar, il s’est finalement tracé un sentier qui menait à l’avenue du Parc, un peu au-dessus de l’avenue des Pins, après avoir longé l’abrupte falaise du haut de laquelle il pouvait, sans être vu, regarder la ville. Et il flânait parfois là-haut pendant des heures, ne pensant à rien, seul, oubliant l’horreur. La rumeur de la ville montait vers lui, avec ses borborygmes, ses sirènes et ses klaxons.
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