Brève histoire de tramway au Québec
C’est en 1892 qu’apparaît à Montréal le tramway électrique et que l’ère du transport en commun débute. Les tramways sont communément appelés «p’tits chars» et en plus de constituer un moyen pratique pour se déplacer d’un bout à l’autre de la ville, ils permettent le développement de nouveaux quartiers, les ouvriers pouvant dès lors se permettre de vivre à une distance assez éloignée de leur lieu de travail.
Des kilomètres de fil électrique parcouraient le paysage montréalais tissant des toiles d’araignée d’un bout à l’autre de la ville. Les wagons ont envahi les rues de la ville pendant plus de 67 ans.
Pendant la Seconde guerre, les tramways transportaient des matériaux militaires destinés au front. Même les prisonniers étaient transportés en wagon spécial de la prison de Montréal à l’édifice de la Cour.
Cependant, remplacés par des autobus et en prévision de la construction du métro, ils sont retirés peu à peu. Alors, le 30 août 1959, une foule de 20 à 50 mille personnes, endimanchées pour l’occasion, assiste à la cérémonie d’adieu aux «p’tits chars». Les derniers wagons à circuler sont salués par un public de tous les âges et strates sociales.
Le dernier tramway emprunte le parcours Papineau – Rosemont et entre en gare à 16h50. Le chauffeur appuie sur les freins, le conducteur signe le registre… C’est la fin. La fin d’une époque.
Aujourd’hui, un bruit court sur une possible résurrection du tramway à Montréal, il serait basé sur une nouvelle technologie. À suivre …
Situations à éviter :
- Personnage assis de travers, occupant deux places
- Trois personnes assises à l’aise, occupant quatre places
- Celui qui ne veut pas offrir sa place à une femme (il se cachera derrière son journal)
- Voyageurs debout refusant d’aller en avant
- L’empressé qui offre sa place d’un bout à l’autre du tramway
- Celui qui ne veut pas bouger de sa place et qui préfère supporter le poids du voisin qu’il gène
- Agrément des enfants qui essuient leurs pieds sur les banquettes et sur les pantalons des voisins
- Le voyageur qui se conforme au règlement en se dispensant de fumer : ce n’est pas lui, c’est son cigare qui fume
- Les passagers qui ne paient pas : conducteurs, policemen, facteurs prennent les meilleures places
- Un tramway vide suivi d’un autre : le conducteur crie aux voyageurs qui attendent « prenez l’autre ». L’autre est complet.
Les parasites produits par les tramways électriques
Des expériences ont récemment été faites sur les troubles causés par les tramways sur les réceptions en T.S.F. en voici, d’après L’Industrie Française Radioélectrique, les résultats:
En résumé : l’action perturbatrice des tramways électriques à prise de contact aérienne est due à deux causes.
- Action du moteur du compresseur. Cette action qui se caractérise par un bruit continu peut être facilement éliminée.
- Une action qui se traduit par une série de craquements et qui semble due aux étincelles de rupture qui se produisent entre la roulette et le fil du trolley.
Cette action paraît se produire même lorsque d’assez fortes intensités de courants circulent dans le contact, en contradiction avec ce qui a été signalé dans certaines publications étrangères.
Il a été indiqué dans certains travaux étrangers que ces perturbations étaient fortement diminuées par le système de contact à arche ou par l’emploi de substances spéciales pour les roulettes.
Pour en lire plus sur les tramways :