L’Expo-67 : symbole graphique

Le symbole graphique de l’Expo-67

Le 8 octobre 1963, le commissaire général de l’Exposition universelle de Montréal, M. Pierre Dupuis, a dévoilé devant le premier ministre du Canada, M. Pearson, le symbole graphique de l’Expo-67.

Il s’agit de l’œuvre de l’artiste montréalais Julien Hébert qui vient de gagner le premier prix du concours annuel d’esthétique industrielle dans la province de Québec.

Les emblèmes de l’homme y sont disposés en un cercle qui suggère la forme de la Terre sans en montrer l’habituelle interprétation géographique. La priorité est ainsi donnée à l’Homme plutôt qu’à la Terre elle-même.

Le symbole lui-même représente l’homme comme une ligne verticale avec deux bras étendus en diagonale, et deux tels emblèmes reliés ensemble, illustrant l’amitié et la fraternité.

symbole graphique de l’Expo-67

Identité visuelle de l’Expo-67.

broche expo 67

Broche portée par les hôtesses, sur leur uniforme (conservée au Centre d’histoire de Montréal).

symbole graphique de l’Expo-67
symbole graphique de l’Expo-67

Sac officiel de l’Expo-67. Source de la photo : lemog3d.blogspot.com

expo-express

L’Expo-Express. À noter le symbole graphique. Source de la photo : Wikimedia

Symbole, Symbolisme

Symbole : ce qui représente autre chose en vertu d’une correspondance analogique (Lalande).

Dans un sens plus restreint, les psychanalystes considèrent comme symbole une expression substitutive destinée à faire passer dans la conscience, sous une forme camouflée, certains contenus qui, à cause de la censure, ne peuvent y pénétrer.

Le symbole-type se compose d’éléments isolés ou associés d’une réalité. Ainsi, la griffe du lion représente le lion. La partie représente le tout, en vertu de la loi magique de sympathie. Toutes les qualités, la puissance, la vertu magique du tout se condensent dans le symbole. La mythologie et l’ethnologie montrent de nombreux agrégats de symboles (sphinx, sirènes, centaures), dont la signification est évidemment de réunir sur une seule entité des forces multiples que l’on utilisera comme amulettes, talismans, objets employés dans les cérémonies magiques.

Dans une importante étude récente, Brustin soutient qu’aucune différence essentielle ne sépare le symbole normal (arts, poésie, religion) du symbole pathologique; l’un et l’autre sont des outils de la pensée affective et celle-ci recourt à lui dès qu’il s’agit d’exprimer le monde vu de dedans, le vécu tel que l’éprouve le sujet.

Pour le psychopathe, comme pour le primitif, le symbole n’est pas un simple artifice plaisant et pittoresque, c’est une réalité vivante qui détient un pouvoir réel en vertu de la loi de participation.

Le symbolisme le plus typique se trouve dans le langage, le dessin, les actes du schizophrène, spécialement dans les états paranoïdes. Il exprime le stock d’images symboliques puisées dans l’ambiance. (Dont beaucoup sont des archétypes on nées chez le sujet lui-même et colorées de son expérience personnelle. Certaines traduisent des sensations ineffables, des états psychiques originaux pour lesquels nous n’avons pas de mots.

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