Institut des Sœurs de la Charité de la Providence
Née en 1843, à l’initiative de l’évêque de Montréal Mgr Bourget, qui trouva en Mère Émilie Tavernier-Gamelin une admirable réalisatrice, la Communauté des Sœurs de la Providence est fille authentique du Canada français.
Cette communauté, c’est une fondation montréalaise. En effet, au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle, les œuvres de l’Institut des Sœurs de la Charité ont été nombreuses et variées : elles gérèrent des hospices pour vieillards hommes et femmes; elles travaillèrent dans l’Hôpital Général, dans l’Hôpital des Incurables et dans celui des Tuberculeux. Ces sœurs ont concentré ses efforts dans l’aide aux handicapés reclus dans l’Hôpital de Saint-Jean-de-Dieu pour « les aliénés » et dans l’Institution des Sourdes-Muettes.
Les sœurs ne se limitaient guère au travail dans les hôpitaux. Elles visitèrent des pauvres et des malades à domicile et organisèrent des dépôts pour distribution d’aliments et de vêtements aux pauvres externes.
Elles sont à l’origine des Dames pensionnaires; de plusieurs orphelinats pour les garçons et les filles, des Pensionnats et Externats de jeunes filles; des premiers Jardins d’Enfants (garderies), des Salles d’asile, des Œuvres des crèches et des Missions dans le but d’aider aux pauvres et démunis dans autres pays.
En fondant l’Institut de la Providence, Madame Émilie Tavernier Gamelin, avec sa soif de sacrifice, n’avait reculé devant aucune perspective. Dès 1852, la petite Communauté comptant à peine neuf ans d’existence, un groupe de Sœurs de la Providence se dirige vers l’Oregon, aux États-Unis et y fonde sa première maison.
Plus tard, les maisons de la Congrégation se sont multipliées tant aux États-Unis qu’au Canada, jusqu’aux diocèses et préfectures apostoliques de l’Ouest canadien et de l’Alaska. Aujourd’hui, les Sœurs de la Providence continuent ses activités visées à améliorer la vie des hommes et des femmes qui ont besoin de l’aide.
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