Montréal religieux – 2

Montréal religieux – Ligne du temps 2

Montréal religieux de 1760 (la conquête) jusqu’à 1942 (IIIe centenaire de la ville)

1760 : Mgr de Pontbriand, seul évêque du Canada, meurt à Montréal.

1767 : Fondation du Collège de Montréal par les Sulpiciens.

1821 : Mgr Lartigue est nommé évêque auxiliaire et suffragant de celui de Québec pour le district de Montréal.

1825 : Dans son palais épiscopal Mgr Lartigue ouvre un grand séminaire.

1836 : Érection canonique du diocèse de Montréal. Mgr Lartigue en devient le premier titulaire. Le diocèse compte alors 230,000 catholiques, 86 paroisses (Montréal n’a encore que la paroisse Notre-Dame et des dessertes ), 125 prêtres, 3 communautés religieuses de femmes. Les Sulpiciens sont la seule communauté d’hommes.

1837 : Mgr Ignace Bourget est nommé coadjuteur de Mgr Lartigue.

1838 : Établissement de la Propagation de la Foi dans le diocèse.

1840 : Mort de Mgr Lartigue; Mgr Bourget devient second évêque de Montréal.

1840 : Mgr de Forbin-Janson inaugure les « retraites de paroisses »; Mgr Bourget en prêche quelques-unes.

1841-1874 : II pourvoit son diocèse de communautés religieuses, en fonde quatre, en fait venir huit de France et de Belgique.

1843 : Fondation des Sœurs de la Providence et des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie.

1847 : Fondation des Sœurs de Miséricorde.

1850 : Fondation des Sœurs de Sainte-Anne.

1852 : Incendie du « faubourg Québec »; la cathédrale et le palais épiscopal sont détruits.

1854 : On choisit le nouvel emplacement de la cathédrale, et on en commence les travaux.

1894 : Inauguration de la nouvelle cathédrale.

1855 – 1890 : En ces années, sont établies dans le diocèse bon nombre des associations de piété et d’apostolat: Société de Tempérance, de Saint-Vincent-de-Paul, Tiers-Ordre de Saint-François, Apostolat de la Prière.

1865 : Décret de Rome autorisant Mgr Bourget à créer des paroisses nouvelles dans sa ville.

1868 : Le premier contingent de Zouaves pontificaux s’embarque pour l’Europe.

1873 : Mgr Fabre est nommé évêque auxiliaire.

1876 : Retraite de Mgr Bourget; Mgr Fabre devient troisième évêque de Montréal.

1885 : Mort de Mgr Bourget.

1886 : Montréal devient archidiocèse et Mgr Fabre premier archevêque. La population est alors de 440,000 pour le diocèse, dont 140,000 pour la ville. On compte 157 paroisses et 450 prêtres.

1896 : Mort de Mgr Fabre.

1897 : Mgr Bruchési, archevêque de Montréal.

1904 : Le Frère André fait construire sur la montagne une petite chapelle à saint Joseph pour y conduire les malades et y prier pour eux.

1905 : Mgr Racicot est nommé évêque auxiliaire.

1909 : Première retraite fermée au Canada, organisée pour les membres de l’A. C. J. C., au Noviciat des Jésuites.

1910 : XXIe Congrès Eucharistique international.

1912 : Mgr Georges Gauthier est nommé auxiliaire.

1915 : Mort de Mgr Racicot.

1919 : L`Université de Montréal devient indépendante.

1924 : La Société Saint-Jean-Baptiste érige la Croix du mont Royal.

1925 : Mgr Deschamps auxiliaire de Mgr Gauthier. Érection canonique du Séminaire des Missions Étrangères de Québec.

1937 : Mort du Frère André. Son œuvre reste, l’Oratoire Saint-Joseph.

1939 : Mort de Mgr Bruchési.

1940 : Mort de Nosseigneurs Gauthier et Deschamps. S. Exe. Mgr Charbonneau devient archevêque de Montréal.

1941 : Nosseigneurs Chaumont* et Whelan sont nommés évêques auxiliaires.

1942 : La Société des Infirmières missionnaires, institut laïc missionnaire sans vœux de religion, ouvre sa maison de formation. L’Église montréalaise célèbre le III centenaire de Ville-Marie.

1420 boulevard mont-royal
Ancienne maison mère de la congrégation de Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie (1420, boulevard Mont-Royal, Montréal) © GrandQuébec.com.

* En 1983, la Commission de toponymie incita les autorités de plusieurs municipalités du Québec à attribuer des noms, de préférence à des numéros, à leurs circonscriptions électorales municipales. Le but était de permettre d’enrichir la toponymie locale, élément important du patrimoine culturel. La ville d’Anjou, sur le territoire de la Communauté de Montréal, répondit favorablement à cet appel en proposant onze dénominations, dont celle de Chaumont pour identifier le district #1. On officialisa le nom en 1984. Cette appellation correspond à celle d’une avenue importante située au cœur même du territoire et qui constitue le centre de la vie communautaire locale, avec son église, son école et son aréna. Ce nom rappelle une commune de France, Chaumont-sur-Loire, située en Touraine, dans le Loir-et-Cher, à mi-chemin entre Blois, chef-lieu du département, en Amboise (à 15 km), sur la rive gauche de la Loire. Son nom servait, à l’origine, à désigner une hauteur (il est composé de deux mots possédant le même sens). Cette petite commune d’environ 870 habitants possède sur son territoire un château célèbre. Celui-ci fut construit à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, d’abord par Pierre d’Amboise, puis par ses héritiers Charles Ier et Charles II d’Amboise. Il fut aussi la propriété de Catherine de Médicis qui, après la mort d’Henri II, le céda à Diane de Poitiers, la favorite du roi, en échange du plus célèbre encore Château de Chenonceau. Le château de Chaumont-sur-Loire fut habité par Madame de Staël, écrivaine française, exilée de Paris en 1803 par Napoléon Ier.

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