Réflexions sur Montréal: la ville est lieu de savoir
On peut faire entendre un message sans contredit, la plus importante sur une ville: la ville n’existe pas sans ses habitants. Par conséquent, c’est pour eux qu’il faut la penser et l’aménager.
On a trop souvent oublié cette vérité qui prend toute sa valeur au moment où s’impose à nous l’obligation de réviser les choix de développement qui ont été faits par nos sociétés depuis la fondation de la ville.
Aujourd’hui, Montréal, cette ville qui possède une âme modeste et pacifique, devient un écosystème qui doit vivre en harmonie et même en symbiose avec la nature environnante. En tout cas, la survivance de l’espèce humaine nous force à réapprendre l’importance, le sens, la valeur et le goût des choses.
Convainques que l’environnement social détermine les espèces humaines… nous aurions la certitude que Montréal …
Nous nous laisserions émouvoir par le destin romantique du Montréalais qui ressent la nostalgie des villages et des forêts… le climat de Montréal ne peut qu’engendrer un esprit particulier qui forme la vraie, sa seule identité authentique de la plus grande ville francophone d’Amérique.
La ville est lieu de savoir…
Toute ville possède une histoire, un espace mnémonique singulier, et son existence se situe à la fois dans L’espace horizontal de sa structure physique et dans l’espace vertical de son histoire.
Entre la cité européenne et son riche passé d’une part, et l’irruption de la ville américaine d’autre part, le l’esprit montréalais semble manifestement avoir choisi cette dernière.
Malgré son indéniable rôle de catalyseur dans la littérature québécoise, Montréal est toujours à la recherche de son existence romanesque.
(après avoir, trop longtemps, tourné le dos à ce fleuve auquel elle doit d’exister, pour se consacrer à l’édification de son centre-ville au pied du Mont-Royal, Montréal, construite sur l’île du même nom, redécouvrait la valeur de son site exceptionnel).
Des autoroutes-jardins ?
Vous en avez marre de la monotonie du paysage entre Montréal et Québec ? Bonne nouvelle, le portrait risque de changer. Une modification des approches d’entretien pourrait bientôt transformer les bordures des autoroutes en un corridor de jardins naturels, véritables réservoirs de biodiversité.
L’idée est simple : réduire le fauchage des bordures pour permettre à la végétation de croître librement L’autoroute améliorée combinerait alors sécurité et économie, esthétisme et accroissement de la biodiversité.
Fort des expériences positives en France et aux États-Unis, le ministre des Transports du Québec passera bientôt à l’action. Dès ce printemps, une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières entame une étude d’impact en bordure des routes à quatre voies. Plantes, insectes, reptiles et amphibiens, petits mammifères et oiseaux seront échantillonnés avec soin.
« Le projet pourrait s’étendre sur 8 000 à 10 000 km si on l’applique à la grandeur du Québec », précise Jean-Pierre Bourassa, entomologiste à l’UQTR et responsable du volet faunique de la recherche. En devenant des habitats plus riches, les bordures d’autoroutes pourraient servir de refuge à plusieurs espèces animales. Toutefois, certains agriculteurs ont exprimé des craintes quant aux bienfaits de la création de nouveaux réservoirs d’insectes.
Mais ils n’ont pas à s’inquiéter : l’arrivée d’autres insectes peut se révéler un atout important pour le contrôle naturel des espèces nuisibles dans leurs cultures.
Panorama d’une époque révolue
Cette illustration montre la vue panoramique dont jouissaient les promeneurs depuis ce qui est maintenant l’intersection de l’avenue des Pins et du chemin de la Côte-des-Neiges. On remarque l’amorce de l’avenue, à gauche, et le mur du Domaine de la Montagne, à droite. Notez la basilique Notre-Dame, avec ses deux tours, et l’île Sainte-Hélène. L’artiste James Duncan, s’est installé en bordure du chemin de la Côte-des-Neiges, dans une entrée de villa, non loin de la villa Temple Grove.
À partir du chemin Queen-Mary, vers le sud, commencent les premiers méandres du chemin de la Côte-des-Neiges qui suit la base sinueuse de la colline de Westmount. Le chemin entre ensuite dans une zone de plus en plus fermée. Chaque courbe dévoile un pan de paysage essentiellement montagnard. À partir de la rue Le Boulevard, l’horizon s’ouvre soit vers la plaine, menant le regard jusqu’aux frontières américaines, ou encore vers l’est, laissant découvrir la ville. C’est le long de ces courbes et dénivellations que les artistes du 19e siècle ont surtout installé leur chevalet afin d’immortaliser des vues spectaculaires.
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