
Parcours Gouin (dans l’arrondissement Montréal-Nord)
Le parcours Gouin s’étend sur une quinzaine de kilomètres de Pierrefonds-Roxboro jusqu’à Montréal Nord. Ce trajet peut être parcouru en partie on en entier par des amoureux de plein aire et des férus du patrimoine bâti de Montréal.
La mise en valeur des maisons patrimoniales de l’arrondissement est un projet de la Société d’histoire et de généalogie de Montréal-Nord proposé dans le cadre des célébrations du centenaire de Montréal Nord en 2015.
Maison à l’adresse 745, boulevard Gouin Est
Date de construction : 1919
Cette résidence est un bel exemple de l’architecture du quartier de Back River du début du XXe siècle. Ce quartier se développe alors avec de grandes maisons bourgeoises à l’arrivée du tramway dont le terminus se trouvait à l’angle de la rue Millen et du boulevard Henri-Bourassa. L’influence victorienne est bien perceptible par le volume imposant et irrégulier, la diversité du traitement des fenêtres et la grandes galerie couverte. Une fenêtre triangulaire atypique est d’ailleurs présente au pignon de la façade sur le boulevard Gouin. La qualité de sa préservation mérite d’être soulignée.

Parc Simone-Bourdon
Simone Bourdon (1922-2007), cofondatrice de l’organisme Entraide Ahuntsic-Nord en 1981 impliquée jusqu’à l’âge de 85 ans à titre de bénévole dans cet organisme.

Parc Olympia/Gouin

Parc Louis-Hébert
Louis Hébert (1575 ? – 1627), apothicaire, officier de justice, un des premiers colons français en Nouvelle-France. Presqu’en face du parc on trouver les Résidences Roch-Pinard. 1615-1625, boulevard Gouin Est et les Résidences Berthiaume du Tremblay.

Église La Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie
Cette église, sise au 1847, boulevard Gouin Est a été érigée en 1752. C’est une église paroissiale construite par le maçon Charles Guilbault et le charpentier Joseph Valade. Le changement le plus significatif est l’allongement de la nef par l’avant et la construction d’une nouvelle façade réalisés en 1850-1852 selon les plans de l’architecte John Ostell. La construction des deux clochers n’est complétée qu’en 1868-1870. Une salle paroissiale est construite en 1964 à l’arrière de la sacristie. Plusieurs artisans contribuent à orner l’intérieur : notamment les sculpteurs Louis Quévillon et David-Fleury David. Il s’agit de la plus ancienne église construite sous le régime français encore debout à Montréal.

Maison de l’échevin Pesant
1915, boulevard Gouin Est
Date de construction : vers 1910. Construite sur un terrain appartenant aux Sulpiciens, la maison de l’échevin Avila Pesant était dédiée, au départ, à l’établissement du village du Sault-au-Récollet. Cette maison a également servi de salon funéraire durant les années 1940. Avec son toit à quatre versants, sa tourelle d’angle et son importante galerie, cette résidence est issue du courant victorien. Son ornementation simple par rapport à l’éclectisme victorien est palliée par la qualité du revêtement de pierre créant des lignes horizontales sur les façades. Sa crête faîtière très décorative est remarquable.

Maison Paquet
Au 2012-2016, boulevard Gouin Est. Construite vers 1865. Bâtiment construit par le commerçant Théophile Paquet qui y tient un magasin général. Le bâtiment a conservé une fonction commerciale jusqu’en 1980 avant d’être transformé en résidence. Ce bâtiment constitue l’un des derniers exemples existant de l’architecture commerciale antérieure à 1930. Les pilastres de pierre et les fenêtres cintrées donnent de l’importance à cet ancien usage commercial. Les consoles intégrées à la corniche, l’entablement détaillée de façon similaire ainsi que les chambranles des fenêtres sont également des éléments qui distinguent ce bâtiment.

Parc Lomer Gouin

Maison du marchand général
2161-2165, boulevard Gouin Est
Cette maison, construite pièce sur pièce vers 1850, est louée à Siméon Corbeil qui, avec son frère Noé, tient un magasin général dans le bâtiment contigu à la maison à partir de 1911. Des bonbons aux tissus en passant par une panoplie de produits, le magasin général est le lieu par excellence pour acheter un peu de tout. Après le décès du propriétaire en 1941, le magasin fermé ses portes et le bâtiment est transformé et habitation. Cette maison villageoise aurait subi plusieurs transformations au fil des années. Son revêtement est aujourd’hui en clin de bois étroit et sa toiture en bardeaux d cèdre, reprenant ainsi les matériaux de l’époque de sa construction.

Maison située au 2175, boulevard Gouin Est
Cette maison, bâtie au début du XXe siècle, s’identifie facilement à une maison cube, grâce à son volume typique. Ce courant architectural, venu des États-Unis, s’est développé avec la standardisation industrielle des matériaux, comme en témoigne ici l’uniformisation des fenêtres. Habituellement très symétrique, celle-ci est caractérisée par un balcon couvert sur un côté seulement et par un fronton ornant la partie supérieure gauche. Elle a été construite sur une vaste terre agricole morcelée en plusieurs petites parcelles après 1900.

Maison du boulanger Delorme, au 2187, boulevard Gouin Est
Construite vers 1904, cette maison se caractérise par la finition en pierres grises taillées que l’on retrouve autour des ouvertures des portes et des fenêtres ainsi que par sa corniche dorée. La qualité des éléments décoratifs, la présence de la tourelle et l’asymétrie de l’architecture confirment l’appartenance de cette résidence à l’éclectisme victorien. Le boulanger Delorme avait sa boulangerie à droite de cette maison. Son employé, Adolphe Gervais, ouvrit sa propres boulangerie juste en face, au 2210 boulevard Gouin Est, et l’exploita jusqu’en 1941.

Maison Antoine-Brousseau
2273, boulevard Gouin Est. Ancienne maison de ferme érigée pour Antoine Brousseau, capitaine de milice, juge de paix et maire de Sault-au-Récollet de 1860 à 1864. Cette résidence est un exemple de la maison d’esprit québécois avec la particularité d’une entrée latérale ainsi que des murs coupe-feu, conséquence d’une contrainte réglementaire de l’époque.

Maison au numéro civique 2353, boulevard Gouin Est
Construite vers 1890, ancienne maison de ferme en bois, construite sur la vaste terre agricole de la famille Brousseau. En 1915, le cultivateur et traiteur Joseph Monette fait l’acquisition de la maison. Il achète ensuite les terrains voisins afin de faire construire une grange, une glacière et une remise pour sa laiterie. Tous les jours, les vaches à Monette traversent le boulevard Gouin pour aller paître dans les pâturages situés près de l’actuelle rue de Lille. L’entreprise ferme ses portes en 1940 et, au cours des années qui suivent, les bâtiments de ferme sont détruites et remplacés par de nouvelles maisons. Le secteur s’urbanise alors rapidement.

2585, boulevard Gouin Est
Maison en bois, construite vers 1910, alors que l’arrivée du tramway et la modernisation des infrastructures, telles que la chaussée, l’aqueduc, l’égout et l’électrification accélèrent le développement résidentiel dans cette partie du Sault-au-Récollet. Cette résidence semble être une variante de la maison de style « boomtown ». Les éléments caractéristiques visibles dans cet exemple sont le niveau bas du rez-de-chaussée, le parapet en gradin, la distribution régulière des ouvertures et l’ornementation au haut de la façade.

Maison Blondin
3950, boulevard Gouin Est. Date de construction : vers 1912. De style victorien à l’extérieur et moderne à l’intérieur, cette maison en pièce sur pièce de 1912 a été construite sur la terre #73, appartenant à Joseph Guilbault. Construction de deux étages et demi avec toit à pignon sur une structure de bois et une fondation en béton, elle possède une grande galerie sur trois côtés qui lui donne la grâce et l’élégance des maisons d’autrefois. Dans les années 1950, cette maison aurait abrité la famille de Jean Lalonde, « le don Juan de la chanson », père de Pierre Lalonde, lui aussi « chanteur de charme ». Vers la même époque, elle est recouverte de crépi et de quartz et devient alors « la maison aux miroirs ».

Maison Edmond-Valade
Au 4085, boulevard Gouin Est. Construite vers 1910, cette résidence victorienne est représentative de l’architecture néo-Queen Anne de l’île. Maison mansardée à deux étages, elle est composée de murs porteurs en brique sur des fondations en pierre des champs et d’un toit pyramide. À partir des années 1870 apparaît le style architectural néo-Queen Anne, en l’honneur de la reine Anne Stuart qui a régné sur l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande de 1702 à 1714. Le style se caractérise par une toiture de formes discontinues, une partie du bâtiment en saillie (pavillon ou tourelle) et une galerie en forme de « L » couvrant la façade et un des côtés de la construction.

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