Montréal aux siècles XVII-XVIII
Née d’un idéal d’évangélisation, la ville de Montréal devient rapidement le centre du commerce des fourrures ainsi que le point de départ des expéditions d’exploration du continent.
Pour les coureurs des bois et les explorateurs, Montréal est un point de départ.
Grâce au lucratif commerce des fourrures, la ville prospère. Vers la fin du 17 siècle, l’administration royale la dote d’un plan délimitant ses principales artères, qui sont les rues Notre-Dame et Saint-Paul. On parle alors déjà de renforcer la protection de la ville qui n’est entourée que d’une enceinte de pieux.
Mais c’est après 1701, après la signature du traité de la Grande Paix avec les Iroquois que la ville prend son essor. Les grands marchands, qui envoient les coureurs des bois transiger directement avec les Amérindiens, sont de plus en plus nombreux à s’y installer.
En 1716, la construction de fortifications en pierre de cinq mètre de hauteur débute qui ne sera terminée qu’en 1741.
Bref, la première moitié du 18 siècle est une période de prospérité pour la ville de Montréal. Vers 1730, apparaissent et les premiers faubourgs à l’extérieur des enceintes de la ville.
Tout semble aller pour le mieux, mais la guerre de Sept Ans, qui fait rage de 1756 a 1763, vient changer le cours de l’histoire.
La France et l’Angleterre étaient déjà entrés en guerre à quelques reprises au cours des 17e et 18e siècles, entraînant du même coup leurs colonies respectives dans le conflit (siège de 1690, attaque de 1709, combats de 1711).
En Amérique, les affrontements se soldent par la capitulation du Québec en 1760. La guerre en sol européen ne se terminera qu’en 1763 et par le Traité de Paris, la France cède alors la Nouvelle-France à Angleterre.
Montréal ne sera plus jamais la même ville.
Pour en apprendre plus :
- Fondation de Montréal
- Pourquoi le nom de Montréal ?
- Pourquoi sur l’île ?
- Les premières années
- Premier plan de Montréal
- Deuxième plan de Montréal