
Premier plan de Montréal
Le recensement de 1672 montre que n’habitaient à Ville-Marie que 850 personnes, dispersées sur tout le territoire de ce qui est aujourd’hui le Vieux Montréal et n’ayant accès les unes avec les autres que par des sentiers.
En 1672, les Sulpiciens, seigneurs de l’île depuis 1663, prennent la décision, de concert avec les habitants, de construire l’église paroissiale. C’est alors que M. Dollier de Casson, supérieur du Séminaire, trace les premières rues afin que les habitants alignent leurs maisons, suivant ce plan. C’est M. Dollier de Casson qui annonce qu’il faut donner à chacune des nouvelles rues un nom approprié et relié à l’histoire de la colonie et de la ville.
Le 12 mars 1672, M. de Casson, accompagné de M. Bénigne Basset, arpenteur et greffier de la justice, se rend sur les lieux pour procéder à ce premier travail d’urbanisme à Ville-Marie.
L’abbé Étienne-Michel Faillon, prêtre de Saint-Sulpice, décrit cette opération: Sur la partie la plus élevée, M. de Casson fit d’abord tracer la grande rue qu’il appela Notre-Dame, à cause de l’Église qu’on avait le dessein de construire au milieu de cette rue et qui, selon le premier souhait de M. Olier et de tous les Associés de Montréal, devait être dédiée à Marie, Dame de l’Île et patronne des habitants.
Il fait partir cette rue d’un puits qui avait appartenu à Gabriel Le Sel dit Le Clos ou Du Clos, autrefois syndic, et la prolongea jusqu’à un petit édifice qui servait de reposoir pour les processions du Très–Saint-Sacrement, situé à l’extrémité du coteau, où l’on avait construit un moulin servant de redoute.
En cette année 1672, la rue Notre-Dame, alors la plus large de la ville, n’était large que de trente pieds. Les autres rues avaient de 15 à 25 pieds de large.
M. de Casson a tracé en plus la rue Saint-Pierre, celle de la Commune, Saint-Charles, Saint-Jacques (en l’honneur au patron de M. Olier, un des fondateurs de la ville), Saint-François (en l’honneur de Saint François d’Assise), Saint Paul et une demi-douzaine d’autres.
Plus tard, en 1725, le deuxième plan de Montréal est dressé par l’ingénieur du Roi, M. Gédéon de Catalogne. La ville compte alors moins de 4 mille habitants. Mais c’est toute une autre histoire.

La pointe Ouest de l’île de Montréal, vue à travers l’œuvre de Robert Roussil, Hommage à René-Lévesque, installée dans le parc René-Lévesque. Photo : © GrandQuebec.com.
Voir aussi :
Bonjour
À la page Premier plan de Montréal, sous la photo « Pointe ouest de l’île de Montréal » on mentione : tous droits réservés Grand Québec.
Nous sommes perplexes, l’image montre un détail de l’oeuvre de l’artiste Robert Roussil…Où est le crédit à l’artiste ? et la mention du titre de sa sculpture ? icône du copyright renvoie à celui pour qui a été pris la photo mais il serait respectueux de reconnaître d’abord le droit d’auteur de l’artiste.
Bonjour Madame Guénette. En effet, on n’a pas pensé au fait que l’oeuvre du maître Roussil occupe une grande partie de la photographie. On corrige ce lapsus. Par contre, il ne s’agit aucunement d’un manque de respect envers l’artiste. Voici notre texte sur le parc René-Lévesque: http://grandquebec.com/images-quebec/photos-parc-rene-levesque/ Vous y constaterez que le nom de l’artiste Robert Roussil est bien cité justement, tout comme d’autres auteurs des sculptures qui embellissent ce parc. Ce texte date de 2010, tout comme le texte sur le Premier plan de Montréal. En tout cas, nous vous remercions de votre attention et de porter notre attention à ce détail ce qui a permis de corriger les crédits.