Montréal religieux sous le régime français
Les quinze premières années, les missionnaires jésuites assumèrent seuls la direction spirituelle des habitants de Ville-Marie. Saint Isaac Jogues y fut missionnaire résidant en 1644 et 1645.
En 1657, arrivent les prêtres de Saint-Sulpice spécialement envoyés pour l’île; ils fondent la paroisse Notre-Dame, paroisse unique jusqu’en 1866.
Au total, sous le régime français, on avait eu, pour aider au salut des âmes et pour soulager les misères corporelles des habitants de la ville de Montréal :
La Congrégation de Notre-Dame en 1659 ;
Les Hospitalières, arrivées en 1659 ;
Les Frères Maistres d’Escoles, communauté enseignante, premier essai de fondation canadienne pour hommes qui agirent de 1686 à 1693 ;
Les Jésuites, revenus à Montréal en 1692, quand il y ouvrent sa Résidence ;
Les Récollets s’y établissent la même année 1692 ;
les Frères Hospitaliers, souvent appelés Frères Charron du nom du fondateur, fondation canadienne, s’installent en 1694 et ouvrent l’Hôpital Général;
les Sœurs Grises, fondées par Mère Marguerite d’Youville en 1738, béatifiée en 1990.
En 1760, l’année de la chute de la Nouvelle France, Mgr de Pontbriand, seul évêque du Canada, meurt à Montréal.
Après la conquête, les Jésuites et les Récollets reçoivent des nouveaux maîtres la défense de se recruter; ils disparaîtront avec la mort de leurs derniers religieux, ils retourneront au milieu du XIXe siècle.
Voir aussi :