
Premières années de Montréal
En arrivant, les fondateurs entreprennent aussitôt la construction du fort avec une enceinte. Un hôpital, la chapelle et la maison commune sont érigés en premier. Jusqu’à l’automne, les colons avaient dû vivre sous les tentes. Enfin ils s’installent dans la maison commune, bien que les travaux ne fussent pas terminés.
Un charpentier habile, Gilbert Barbier, dit le Minime est à la tête des travaux et c’est lui fait construire les premières édifices de Montréal.
Au printemps de 1643, les Iroquois commencent à s’inquiéter par la présences des Français et, en juin, la première alerte sonne. Les guerres entre les colons et les Iroquois se poursuivent sans répit jusqu’à la grande paix de 1701. Des centaines des hommes, femmes et enfants furent tués par les Indiens, des milliers des Indiens ont péri à main des Français, mais c’était la réalité de cette époque cruelle et pourtant grande.
Grâce à l’énergie et bravoure des colons la ville fut sauvée. Pourtant, c’étaient des gens communs, avec leurs faiblesses et leurs défauts, mais qui ont réussi à surmonter tous les dangers, les froids et la misère.
La plus grande partie des colons, vécurent enfermés dans le fort, mais quelque uns eurent l’audace de s’installer à l’extérieur. Des modestes maisons de bois ont été construites aux murs avec des meurtrières. Chaque maison fut une petite forteresse.
Le premier fort fut construit comme un bâtiment provisoire et ne servit que vingt ans. Puis, la ville fut déménagée vers un nouvel endroit. Le nouveau fort fut équipé d’une grande palissade, des bastions, des courtines et des redoutes.
Les colons ne sortaient jamais sans être armés, même en se rendant à défricher et cultiver le sol. Personne ne sortait de la maison sans entendre le son de la cloche. La cloche annonçait aussi la fin de la journée. Elle donnait l’alarme quand les Iroquois attaquaient la ville. Ville – Marie s’est défendue.
La saison de 1651, la ville est sauvé grâce à l’argent donné par Jeanne Mance au moment quand la caisse était absolument vide et l’heure définitive semblait proche. Mais il fallait assurer le financement permanent.
Alors, en 1652, Maisonneuve décide d’aller en France pour y chercher de l’aide et des recours financiers. Il gagne Paris, y rencontre les Associés de Notre-Dame, dont le nombre est de sept personnes et, avec l’aide de Le Royer, il revient avec une recrue de cent hommes, « braves artisans, tous savants dans leurs métiers et tous gens de cœur pour la guerre » (une seule dame voyage avec eux – Marguerite Bourgeoys).
Encore en 1653, once ans après la fondation, le nombre des habitants ne dépassait cinquante personnes. Naturellement, la perspective de vivre à Ville-Marie n’avait rien d’amusant. Les coups constants des Indiens, la destruction des récoltes par les gelées, le froid, le travail dur, tout ça a provoqué même des défections.
Madame de la Peltrie, qui avait d’abord embrassée avec enthousiasme la cause, quitta la ville pour déménager à Québec. D’autres la suivirent. En 1653, des premiers colons, il n’en restait plus que neuf! Les envois d’hommes et des vivres étaient rares et s’arrêtèrent enfin.
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Assaut des Iroquois, fresque au chalet de la montagne. Photo : © Tous droits réservés. GrandQuébec.com.
Lire aussi :
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