Être chauffeur de taxi à Montréal (histoire d’un métier)
L’industrie du taxi montréalaise c’est plus de 21 millions de courses par année. Il s’agit d’un chiffre d’affaires annuel de plus de 300 millions de dollars. En fait, en 2017, au dernier recensement, il y a 4423 voitures de taxi en circulation à Montréal. Environ 8950 chauffeurs les conduisent, dont seulement 93 sont des femmes.
Un peu d’histoire des taxi à Montréal
Dans les années 1700, on peut monter à bord de calèches et de diligences en échange d’un paiement. L’arrivée officielle des taxis, tels qu’on les connaît aujourd’hui, remonte à 1910, avec les premières automobiles. À ses débuts, le métier de chauffeur de taxi est occupé par principalement par des hommes blancs. Bien que le profit des chauffeurs se soit diversifié au fil des grandes vagues migratoires, le métier reste principalement masculin.
Au quotidien, les chauffeurs choisissent comment aller à la rencontre de leur clientèle. Certains préfèrent la méthode de hélage, sillonnant les rues de Montréal, s’embarquant des gens qui les ont hélés d’un geste de la main. Ils peuvent aussi accepter des courses commandées par téléphone et en ligne, ou se rendre disponible au poste d’attente désignés.
La vie des chauffeurs de taxis n’est pas toujours facile !
En plus des longues journées et des nuits qui durent souvent de 12 à 14 heures, les chauffeurs doivent composer avec des horaires irréguliers, de faibles revenus et une importante charge administrative. La réglementation et la bureaucratie impactent aussi leurs conditions de travail de diverses manières : augmentation ou limite du nombre de permis émis (quota), perte ou hausse de leur valeur, tentative de monopole, concurrence, réglementation, déréglementation…
Malgré ses côté difficile, le métier a aussi ses avantages : flexibilité et liberté, u n équilibre entre les interactions sociales et la solitude, et les surprises quotidiennes assurées dans une grande ville comme Montréal.
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