Premier projet du Grand Prix

Le Grand Prix de Montréal dans l’île de Sainte-Hélène ?

Lorsque la direction de la brasserie Labatt a décidé, en 1977, un Grand Prix de course automobile dans une île au milieu du fleuve Saint-Laurent, ce n’était pas la première fois qu’on songeait à organiser une telle course à Montréal.

En effet, le 5 décembre 1962, on divulguait, à Montréal, les grandes lignes d’un projet, envisagé par le directeur André Champagne, du Service des parcs de la ville de Montréal. C’était bien avant que le Grand Prix du Canada ne voyage entre Mont-Tremblant, au Québec, et Mosport, en Ontario. C’était bien avant aussi que la brasserie montréalaise ne s’installe dans une île, l’île Notre-Dame qui n’existait même pas à l’époque.

Au début du mois de décembre 1962, une demande a été faite auprès de la Fédération internationale automobile, à Paris, afin de faire la course prévue le 23 septembre suivant. La course allait attirer des voitures de formule 1, et non pas les voitures avec lesquelles on était plus familier à l’époque, comme celles qui se disputaient annuellement les 500 milles d’Indianapolis.

Il s’agissait plutôt de voitures comme les Lotus, les Ferrari, les Porsche, les Stebro-Stabler, et pilotées par les Ross de Ste-Croix, Ludwig Heimrath, Maurice Trintignant, Oliver Gendebien, Stirling Moss (s’il revient à la compétition, avait-il précisé). Phil Hill, Joachim Bonnier, etc.

Quant au circuit d’une longueur de deux mille, il aurait emprunté la voie de ceinture de l’île Sainte-Hélène sur sa plus grande partie, mais en passant derrière les piscines plutôt que devant.

Le maire Jean Drapeau aurait approuvé le principe. Le projet toutefois était voué à la mort avant même de voir le jour à cause de la décision du maire d’utiliser l’île Notre-Dame et l’île Sainte-Hélène pour l’exposition internationale de 1967, décision divulguée quelques mois plus tard.

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Une BMW, participante du prix Nascar. Photo : © GrandQuebec.com.

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