Les fortifications de la ville de Montréal
La toute première construction dans la Ville-Marie, c’est le fort, érigé pour se protéger des attaques iroquoises. Il est construit autour du hameau initial et tous les gens, services, dépôts et la petite chapelle de la nouvelle colonie y sont hébergés.
On abandonne le fort quelques années après la fondation parce qu’il est devenu trop petit et vétuste, mais pendant son existence, le fort a subi des attaques et a aidé a sauver la ville. La cité se développe plutôt sur le coteau Saint-Louis et on la fortifie de bois. Ces travaux sont entrepris entre 1687 et 1689.
La Grande Paix de 1701 signée avec les Amérindiens, signifie que l’enceinte de bois n’est plus nécessaire. Par contre, dû à la menace d’incursions britanniques, la ville fait ériger un mur de pierre. Ces fortifications sont construites entre 1717 et 1744, selon les dessins de l’architecte Chaussegros de Léry. Les murs de pierre mesurent six mètres de haut. La circonférence totale était de 3,5 km autour de Montréal.
Les murs suivaient approximativement le Vieux-Montréal d’aujourd’hui : la rue Berri à l’est, la rue de la Commune au sud, McGill à l’ouest et la rue des fortifications au nord.
Ces murs n’ont jamais subi d’attaques et c’est en 1801 que dans le cadre des projets des Commissaires de la ville qui visait l’amélioration de l’urbanisme, l’on prend la décision d’abattre les fortifications.
La démolition des fortifications s’effectue entre 1804 et 1817. Cependant les vestiges des fondements des fortifications sont restés au Champs-de-Mars, derrière l’hôtel de ville de Montréal. Au musée de la Pointe-à-Callière, on peut les voir à l’entrée.
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