Fort Cuillerier

Fort Cuillerier

Le Fort Cuillerier, situé à Lachine, constitue sans doute l’un des sites les plus intéressants du point de vue archéologique de la région de Montréal.

Ce fort porte le nom de René Cuillerier, né vers 1639 à Veron, en France, et qui est arrivé en Nouvelle-France en 1659. Il a travaillé comme serviteur de l’hôpital à l’Hôtel-Dieu de Montréal (Ville-Marie).

En octobre 1661, il fut capturé par des Iroquois alors qu’il transportait des matériaux destinés à la construction du séminaire de Montréal. Après diverses réjouissances, on décide, selon une pittoresque coutume locale, de le brûler vif. Malheureusement, une femme Iroquoise jette un froid dans l’assistance en annonçant au dernier moment sa décision d’adopter René Cuillerier.

Ensuite, René fut invité par ses nouveaux amis à faire un peu de tourisme, vraisemblablement vers le sud…

Au printemps 1663, faisant preuve d’une ingratitude typiquement française, Cuillerier s’enfuit vers la Nouvelle-Hollande (qui occupait une partie des terres de l’actuel État de New York). Il se rend au Fort Orange, d’où il se dirige vers Boston, puis vers Québec par voie maritime. De Québec, il prend la direction de Montréal, où il reprend son service à l’Hôtel-Dieu.

En 1676, il fait ériger une maison à Lachine dans le but de faire de ce site un poste de traite de fourrures. Étant donné l’état de guerre presque permanent entre Français et Iroquois, la maison est fortifiée. La construction prend ainsi le nom de Fort Cuillerier.

En fait, il semble qu’un bâtiment en bois utilisé comme poste de traite était déjà en place depuis le début du XVIIe siècle. René Cuillerier lui donne donc un nouveau souffle.

Le Fort Cuillerier n’a pas résisté au temps, mais les archéologues québécois considèrent que le site conserve de nombreux trésors, aussi des fouilles archéologiques seront-elles organisées dans les prochaines années.

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Fort Cuillerier, Lachine, Henry Richard S. Bunnett, 1885, Huile sur toile, 20.3 x 30.8 cm. Image du domaine public.

Pour en apprendre plus :

9 réflexions au sujet de “Fort Cuillerier”

  1. Voici une image du fort Cuillerier
    Voir ce site :
    http://www.mccord-museum.qc.ca/ObjView/1902.jpg&w=385&h=256&ei=pxE8UNi9G-LM6wGE8YHoCQ&zoom=1&iact=hc&vpx=179&vpy=163&dur=20547&hovh=183&hovw=275&tx=144&ty=93&sig=109171238032463766451&page=1&tbnh=130&tbnw=196&start=0&ndsp=20&ved=1t:429,r:0,s:0,i:73

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  2. Merci pour le lien (les photos du Musée Mccord sont protégées par la loi, il noud est impossible donc de les reproduire.

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  3. Bonjour a vous ,je suis un descendant direct du dit René Cuillerier , donc j aimerais, svp, recevoir l intégralité du répertoire de l archive du Québec concernant mon ancêtre … Bien a vous , impatient d avoir de vos nouvelles !!

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    • Je suis aussi descendante ma grand mère était Rose Cuillerier et son père était Honore Cuillerier et sa mere emilie brunet. Le pere d honoré était augustin Cuillerier. Rose etait marie avec michel faucon et en deuxième mariage avec benoit Lafleur. Ils ont eu trois enfants Alma Louis et Irene. Je suis la fille de louis Lafleur et justine Gervais. francine Lafleur Lapensee

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  4. Même chose pour moi. Je suis de la 10e génération et mon ancêtre est bien René Cuillerier. Pourriez-vous me faire parvenir le tout à moi également svp ?

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  5. Merci ! J’aimerais également recevoir l’intégralité du répertoire de l’archive du Québec concernant mon ancêtre René Cuillerier.

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  6. Bonsoir. Je suis un descendant français actuellement en Bretagne .Si vous voulez une correspondance . Je me rendre de temps à autres à Québec ou Saguenay .N’hésitez pas

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  7. Bonjour a qui de droit,

    Je suis de sa descendance aussi. Ma grand mere Angeline Cuillerier (dit Leveillé, fille de Joseph Cuillerier et Azilda Brunet. Est-ce possible de l’avoir aussi le document.

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  8. Même chose pour moi, 10eme génération. J’aimerais également recevoir l’intégralité du répertoire de l’archive du Québec concernant mon ancêtre René Cuillerier.

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