L’éclairage des rues amélioré 3 ou 4 fois, dans la métropole
Avant de commencer, en 1946, à moderniser son éclaire, Montréal comptait 11,000 lampes de rues, et lorsque les travaux entrepris seront terminés, elle compter 18,000 lampes modernes et un niveau d’éclairage améliore trois ou quatre fois.
C’est là que ce que soulignait notamment, hier soir, dans une causerie radiophonique, M. Claude Robillard, préposé aux relations extérieures, au service municipal des travaux publics.
Et, tout en ayant porté le nombre des lampes à 18,000, on aura remplacé 7,500 lampes, de modèle désuet. On ajoutera autant de lampes qu’on en remplacera, c’est-à-dire deux nouvelles par une ancienne.
Les lampes à arc de carbone apparues à Montréal en 1878 disparaîtront définitivement.
Monsieur Claude Robillard a aussi décrit succinctement le fonctionnement de la division de l’électricité du service des travaux publics.
En cinq ou six ans
Au sujet de la modernisation de l’éclairage des rues commencé, il y a deux ans, M. Ribillard a expliqué qu’elle accomplira en cinq ou six ans.
Modernisation et extension du réseau d’éclaire coûteront entre $4,000,000 et$ 5,000,000.
En 1948, un peu plus de 1,800 lampes nouvelles ont été posées, a-t-il rappelé. En 1949, environ 3,000.
Pour ce travail, la ville est divisée en neuf districts, alimenté chacun par une sous-station de l’Hydro-Québec.
Le district Jeanne-d’Arc, soit pratiquement tout le territoire de la ville, à l’est de la rue Fullum, est terminé.
Les deux districts suivants sont Côte-des-Neiges et Notre-Dame-de-Grâce. Les plans sont prêts, ainsi que pour le district Montana.
La Ville et l’Hydro
Le travail de la Ville doit être coordonné avec celui de l’Hydro-Québec, de souligner aussi M. Robillard.
Pourquoi ?
Parce qu’il ne suffit pas d’avoir une lanterne, il faut pouvoir l’éclairer, de répondre M. Robillard.
Poser les nouvelles lampes n’est qu’une petite partie de l’ouvrage : c’est la préparation qui est longue, le réaménagement des circuits, à mesure que sont construites les nouvelles sous-stations.
Après Jeanne-d’Arc, c’est la sous-station de la rue Namur, celle de la Côte-St-Luc, puis celle de la rue Jarry.
L’enfouissement des fils
Par ailleurs, M. Robillard a dit qu’il ne faut pas confondre modernisation de l’éclairage et enfouissement des fils.
Si les lignes de transmission, les câbles téléphoniques, les transformateurs, les forêts de poteaux et maquis de fils enchevêtrés ont disparu du centre de la ville et de certaines grandes artères, c’est l’œuvre de la Commission des services électriques, un organisme créé par la Ville pour exécuter ces travaux, indépendamment de la modernisation de l’éclairage qui peut très bien se faire avec des lignes aériennes.
Interrompus par la guerre, les travaux de cette commission ont repris en 1949 et Montréal comportera de plus en plus de rues où tous les fils, sauf ceux des tramways ou des trolleybus, seront enfouis sous terre.
Et M. Robillard de citer qu’un bulletin de nouvelles signalait que, à ce point de vue, Montréal est fort en avance sur les autres villes du pays.
Entre-temps, la plus grosse et la plus puissante locomotive Diesel à double unité à circuler au Canada fera sa première course demain matin attelée à un train de marchandises du Canadian National. Elle partira de Montréal pour se rendre à Brockville, Ontario. Construite par l’American Locomotive Company et prêtée au Canadian National par la Montréal Locomotive Works, cette locomotive de 4,000 c.v. Sera affectée à la traction des trains de voyageurs entre Montréal et Winnipeg après la course d’essai jusqu’à Brockville.
(Ce rapport a été publié le 7 février 1950).
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