Parc régional de Beauharnois – Salaberry
Le Parc régional de Beauharnois – Salaberry a été créé suite à la fusion du Parc régional du canal de Beauharnois et du Parc linéaire de la MRC de Beauharnois – Salaberry, afin de promouvoir ce territoire.
Le parc est situé à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Montréal.
Aujourd’hui, le Parc régional de Beauharnois-Salaberry compte environ 65 kilomètres de pistes cyclables qui longent les deux rives du canal de Beauharnois et parcourent les environs des villes de Beauharnois et de Sainte-Martine.
C’est la Société Vélo Berge, formée par la MRC, qui veille à la gestion, à l’aménagement, à la promotion et au financement du Parc. Selon différentes évaluations, plusieurs dizaines de milliers d’utilisateurs parcourent la piste cyclable du Parc chaque année.
Le Parc régional de Beauharnois – Salaberry se révèle un attrait touristique majeur. Outre sa célèbre piste cyclable asphaltée en terrain plat, on y trouve des rampes de mise à l’eau, des quais pour les plaisanciers, des haltes, abris, bancs et tables à pique-nique, des centres d’interprétation, et un site ornithologique avec des aires de nidification et de marais aménagés par Canards Illimités.
La centrale hydroélectrique de Beauharnois, l’une des plus imposantes centrales hydroélectriques au monde, est un des trésors du patrimoine canadien.
Ville de Beauharnois, note historique
D’abord érigée comme municipalité de village en 1846, Beauharnois a été incorporée avec le statut de ville en 1863. Elle tire son nom de la seigneurie de Beauharnois, concédée en 1729, à Claude de Beauharnois de Beaumont et de Villechauve (1674-1738) et à Charles de Beauharnois de la Boische, marquis de Beauharnois et seigneur de Villechauve (1671-1749). Charles de Beauharnois fut officier de marine et gouverneur général de la Nouvelle-France pendant 21 ans (1726-1747). Les Beauharnois dont le nom a sans doute été structuré pour éviter la confusion, au masculin, entre le gentilé et le nom de la ville, combinent les joies de la villégiature et la rentabilité industrielle assurée par la fonte, le papier et l’aluminium. Ils jouissent, en outre, d’un magnifique coup d’œil sur le lac Saint-Louis. Les temps forts de l’histoire de cette municipalité montérégienne implantée entre la canal de Lachine et le canal de Beauharnois remontent aux années 1860-1880, époque à laquelle elle devenait un important centre pour le commerce des grains. Au début des années 1930, on y construisit une grande centrale hydroélectrique, alors considérée comme l’une des plus vastes au monde.
Port de Valleyfield
Seul havre québécois de la voie maritime du Saint-Laurent, le port de Valleyfield se situe à environ 60 km en amont de Montréal, à Salaberry-de-Valleyfield. Les navires y accèdent en empruntant le canal de Beauharnois qui débouche, 5 km à l’ouest, dans le lac Saint-François. Trois quais d’une longueur respective de 482 m, de 350 m et de 274 m peuvent accueillir des navires jaugeant un maximum de 26 000 tonnes. Inauguré en 1936, à l’époque de l’ancien canal maritime, le port de Valleyfield a surtout servi à la manutention des marchandises générales, mais sa vocation première s’est considérablement élargie depuis la mise en service d’un terminal de vrac solide en 1988.
Voir aussi :
- Parcs du Québec
- Gestion des parcs au Québec
- Parc des Ancres
- Parc archéologique
- Parc Pointe-du-Moulin
- Parcs de Longueuil
- Parc régional de Longueuil
- Parc Safari en Montérégie