Historique de la municipalité Saint-Ignace-de-Stanbridge
Historique de Saint-Ignace-de-Stanbridge. Dans la région de la Montérégie, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Cowansville, entre Sainte-Sabine et Bedford, on retrouve la municipalité de Saint-Ignace-de-Stanbridge, nom spontanément abrégé en Saint-Ignace.
Vers 1810, quelques pionniers ignaçois, parmi lesquels on retrouve Peter et Simon Stone, s’installent à l’endroit qui prend alors la dénomination de Stone Settlement.
On bâtit une chapelle méthodiste à Mystic en 1819. Sur le plan catholique, la mission de Stone Settlement s’établit en 1873. Trois ans plus tard, on demande l’implantation d’une paroisse. On l’érigera canoniquement la même année sous le vocable de Saint-Ignace. Celle-ci tire son appellation de saint-Ignace d’Antioche. Il était l’évêque et martyr du 1er siècle. C’est Monseigneur Louis-Zéphirin Moreau qui proposa ce nom. Il était le quatrième évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe. Ainsi, il voulait rendre hommage à monseigneur Ignace Bourget (1799-1885), deuxième évêque de Montréal (1840-1876). Celui-ci l’avait ordonné prêtre en dépit de sa santé délicate.
Détachée de Notre-Dame-des-Anges-de—Stanbridge et en partie du canton de Stanbridge dont on divise le territoire en 1889 pour donner naissance aux municipalités de Notre-Dame-de-Stanbridge et de Saint-Ignace-de-Stanbridge, la paroisse a fait l’objet d’une érection civile à ce moment-là. L’élément Stanbridge, que l’on retrouve dans le nom de quelques municipalités voisines comme Stanbridge, Stanbridge-Station et Notre-Dame-de-Stanbridge, souligne l’insertion du territoire dans ce canton proclamé en 1801 et qui rappelle un village du Bedfordshire anglais. Le bureau de poste local, après avoir été identifié sous l’appellation de North Stanbridge de 1856 à 1936, laquelle marque la situation géographique de l’endroit, a adopté celle de la municipalité.