Église paroissiale Saint-Ange-Gardien
L’église Saint-Ange-Gardien de la paroisse montérégienne d’Ange-Gardien fut érigée en pierre entre 1859 et 1862) selon les plans de J.-B. Brodeur et Onésime Généreux. La forme de la voûte est en arc en plein cintre et le plan au sol est rectangulaire. La nef est à trois vaisseaux.
Le presbytère se trouve à côté du bâtiment.
En 1882, les vitraux de Spence sont ajoutés à l’intérieur de l’église et beaucoup plus tard, en 1916, l’orgue Casavant y est installé (opus 647).
Coordonnées de l’église Ange-Gardien :
Municipalité d’Ange-Gardien
100, rue Saint-Georges
J0E 1E0.
Téléphone de l’église : 450 293-5804.
Municipalité de village de L’Ange-Gardien, note historique
Longtemps connue dans l’usage sous le nom d’Ange-Gardien-de-Rouville – du nom de la division de récents ans laquelle on la retrouvait -, afin de la distinguer des municipalités homonymes de la Côte-de-Beaupré et de l’Outaouais, cette entité fait partie de la Montérégie. Son territoire épouse une forme trapézoïdale enclose dans la municipalité de Saint-Ange-Gardien. Au nord, on retrouve Saint-Paul-d’Abbotsford et, à l’ouest, Saint-Césaire.
Les premiers colons arrivent à cet endroit vers 1830, venus de Saint-Césaire, de L’Acadie, de Belœil, parmi lesquels on compte quelques familles d’origine irlandaise. Après avoir érigé canoniquement la paroisse de Saint-Ange-Gardien en 1851, et civilement celle-ci en 1854, c’est sous l’appellation de Canrobert qu’ils ont créé officiellement leur municipalité en 1869, décision effective au début de 1870, en rappel de François-Certain Canrobert (1809-1895), qui avait dirigé les forces françaises en Crimée (1854-1855), maréchal de France après 1855, qui servira en Algérie et aussi pendant la guerre de 1870 entre la France et l’Allemagne. Cette dénomination, probablement d’abord attribuée à la station de chemin de fer, identifiait les lieux en 1863, comme le signale Stanislas Drapeau.
C’est en 1956 que le nom était modifié en L’Ange-Gardien, probablement par souci de concordance avec le nom du bureau de poste, Ange-Gardien-de-Rouville, davantage usité, et qui remonte à 1880. Les Gardangeois s’adonnent encore largement, comme par le passé, à exploitation agricole, grâce aux magnifiques terres dont ils disposent.
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