Montérégie

Montérégie

La Montérégie, parsemée de lacs, de rivières et de vallées, doit son nom aux six collines qui forment une ligne entre la ville de Montréal et les Appalaches. Ce territoire, témoin des événements historiques qui ont façonné le Québec d’aujourd’hui, est situé à mi-chemin entre les villes de Québec et d’Ottawa, la capitale canadienne.

La région se distingue par la diversité de ses attraits touristiques, où le patrimoine historique, la culture et les caractéristiques du terrain se confondent harmonieusement. La Montérégie est la troisième région du Québec en ce qui concerne le nombre de sites historiques, de musées et de centres d’interprétation.

La Montérégie est divisée en quatre secteurs:

  • Suroît
  • Rive-Sud
  • Rivière Richelieu
  • Montérégie-Est

On qualifie la Montérégie de Jardin du Québec, et c’est pourquoi l’agrotourisme y est très développé: plusieurs Montréalais et des habitants d’autres régions du Québec s’y rendent pour participer à l’auto–cueillette. De plus, au Québec, la Montérégie est la première région pour la production de pommes et de cidre. On dit que c’est en Montérégie que le cidre de glace est né.

La rivière Richelieu, qui traverse la Montérégie du nord au sud, est réputée pour sa faune et sa flore, uniques en Amérique du Nord.

Les villes de Longueuil, de Varennes, de Chambly, de Saint-Hyacinthe, de Rougemont et plusieurs autres, se dressent dans cette région de la Montérégie, qui est d’ailleurs judicieusement placée entre Montréal et la frontière américaine.

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Photo : Montérégie, environs de la ville de Beauharnois © Lucie Smith.

Ancienne MRC de Champlain

Ancienne municipalité régionale de comté de 163 kilomètres carrés située dans la Montérégie, sur la rive sud du Saint-Laurent, en face de Montréal et constituant une partie de la banlieue de cette dernière. Tout son territoire était compris dans les basses-terres du Saint-Laurent. On y retrouvai, à Saint-Lambert, des écluses géantes, porte d’entrée de la voie maritime du Saint-Laurent vers les Grands Lacs.

La MRC de Champlain était la plus petite et la plus populeuse des MRC. Établie en janvier 1983, elle était formée d’une partie des anciennes municipalités des comtés de Laprairie et de Chambly. Elle se composait de six municipalités, toutes les villes dont Longueuil, la plus importante. La population de cette MRC-dortoir, entièrement urbaine, était largement francophone et comptait en son sein une minorité anglophone importante, de même que d’autres groupes linguistiques moins nombreux.

La fabrication de moteurs d’avions constitue l’un des piliers de l’économie régionale. Les employés de bureau et les administrateurs de même que les scientifiques forment plus du tiers de la main-d’oeuvre active. L’ancienne de Saint-Hubert abrite quant à elle le siège de l’Agence spatiale canadienne.

La MRC tirait son nom du pont Champlain qui y aboutissait, lui-même dénommé d’après Samuel de Champlain, fondateur de Québec et premier gouverneur de la Nouvelle-France. Champlain a en effet beaucoup voyagé dans l’archipel d’Hochelaga, de l’île Sainte-Hélène au lac des Deux Montagnes, entre autres. On peut expliquer que le pont porte ce nom également parce qu’il donne accès à l’autoroute qui conduit au lac Champlain. Plusieurs entreprises et organismes situés dans l’ancienne MRC portent le nom de Champlain.

2 Comments

  1. Michel Larocque dit :

    Le nom que vous donnez au Forts est erroné, voir article qui suit.

    En 1665, Alexandre de Prouville de Tracy fait construire des forts sur la rivière des Iroquois (Richelieu)

    Relations des Jésuites

    D’après l’édition de Sébastien Cramoisy, et Sébast. Mabre-Cramoisy, publiée à Paris en 1666.

    CHAPITRE QUATRE
    Des premiers forts construits sur la rivière des Iroquois

    En mesme temps que les Outaoüak s’embarquoient, pour remonter en leur païs, le vent s’étant rendu plus favorable, les soldats qui avoient esté obligez de s’arrester aux Trois-Rivieres, s’embarquerent aussi; et aprés avoir navigé sur le lac de Saint-Pierre, ils se rendirent à l’entrée de la rivière de Richelieu, qui conduit aux Iroquois d’Aniegué.

    Le dessein que l’on avoit à cette premiere campagne, estoit de faire bastir sur le chemin, quelques forts, que l’on a jugez absolument necessaires, tant pour assurer le passage, et la liberté du commerce, que pour servir de magasins aux troupes, et de retraites aux soldats malades et aux blessez.

    Pour cet effet on a choisi trois postes avantageux. Le premier à l’embouchure de la riviere des Iroquois. Le second, dix-sept lieues plus haut, au pied d’un courant d’eau, que l’on appelle le Sault de Richelieu. Le troisième environ trois lieues plus haut que ce courant.

    Le premier fort, nommé Richelieu, a esté fait par Monsieur de Chambly, qui commandoit cinq compagnies, que Monsieur de Tracy y avoit envoyées.

    Le second fort nommé Saint-Louis, à cause qu’il fut commencé dans la semaine que l’on celebroit la feste de ce grand Saint, Protecteur de nos Rois et de la France, a esté fait par Monsieur Sorel, qui commandoit cinq autres Compagnies, du Régiment de Carignan-Salieres.

    Monsieur de Salieres, Colonel du Regiment, a voulu prendre luy-mesme, le poste le plus avancé vers les ennemis. et le plus dangereux. A peine osoit-on esperer que cet ouvrage deust estre fait avant les neiges, n’ayant pu s’etre commencé que bien tard: mais le Chef, qui a blanchi sous les armes, et qui par le nombre des années, n’a rien perdu encore de sa vigueur, ni de son courage, ayant mis le premier la main à l’oeuvre, a si bien animé les soldats par son exemple, que le fort a esté heureusement achevé le mois d’Octobre, au jour de Sainte-Therese, d’où il a tiré son nom.

    De ce troisiéme fort de Sainte Therese on peut aller commodément jusqu’au lac de Champlain, sans rencontrer aucuns rapides, qui puissent arrester les bateaux.

    Ce lac, aprés soixante lieues de longueur, aboiutit enfin aux terres des Iroquois Annieronnons. C’est là que l’on a dessein de bastir encore dés le Printemps prochain , un quatriéme fort, qui dominera dans ces contrées, et d’où l’on pourra faire des sorties continuelles sur les ennemis, s’ils ne se rendent à la raison.

    Nous donnerons à la fin du chapitre suivant, le Plan de ces trois forts, avec la Carte dun païs des Iroquois, que l’on n’a point encore veuë; aprés avoir remarqué quelques particularitez de ces Peuples, qui nous traversent depuis si long-temps, pour n’avoir esté bien attaquez.

    Note:

    D’autres textes comme celui que vous venez de lire, sont accessibles sur la Grande toile, sur le site de la Bibliothèque Nationale du Québec, à l’adresse suivante:
    (Note de GrandQuebec: l’adresse a été enlevée parce qu’elle n’existe plus, vous pouvez fournir la bonne adresse, on l’ajoutera) Cliquez sur la section: Années 1664-1665-1666-1667 et 1668 pour avoir accès au texte en format PDF.

    Pour en savoir plus sur les Relations des Jésuites, l’importance de ces documents dans l’étude de l’histoire de la Nouvelle-France, voir le texte de Michèle Lacombe dans L’Encyclopédie canadienne et la section du site de la Bibliothèque Nationale du Canada consacrée à ce sujet.

    Vous pouvez aussi consulter la page de mon site qui fournit des informations biographiques sur Alexandre de Prouville de Tracy FORT RICHELIEU (1645) – Le fort de 1665, appelé Fort Saurel ou Sorel a été construit sur le même emplacement que le premier. Établi par Pierre de Saurel, capitaine au régiment de Carignan-Salières, sur la rive droite de la rivière des Iroquois (Richelieu), à la confluence avec le Saint-Laurent. Plaque commémorative dans le port de Sorel.

    FORT DE L’ASSOMPTION (1666) – Aussi nommé Saint-Jean-Baptiste et Saint-Jean, établi (peut-être par Isaac Alexandre Berthier, capitaine au régiment de l’Allier) sur la rive gauche de la rivière des Iroquois (Richelieu) à la tête des rapides (St-Jean). D’abord nommé l’Assomption, parce-que les travaux avaient été terminés vers le 15 août, fête de l’Assomption, puis Saint-Jean- Baptiste en l’honneur de Jean-Baptiste Colbert, ministre de la Marine et des Colonies. Le nom de Saint-Jean a prévalu. Plaque commémorative à Saint-Jean sur Richelieu.

    FORT SAINT-LOUIS (1665): Mieux connu sous le nom de Fort Chambly. Aussi appelé fort Pontchartrain (1711). Établi par Jacques de Chambly, capitaine au régiment de Carignan-Salières, sur la rive gauche de la rivière des Iroquois (Richelieu), au pied des rapides de Chambly. D’abord nommé Saint-Louis parce qu’on avait commencé sa construction le 25 août, jour de la fête de St-Louis.

    Commémoration: Lieu historique national du Fort-Chambly.

    FORT SAINTE-THÉRÈSE (1665): Établi par Henri de Chastelard de Salières, colonel au régiment de Carignan-Salières, sur la rive gauche de la rivière des Iroquois (Richelieu) à 9 km de Chambly et à 5 km de Saint-Jean. Nommé en l’honneur de Ste-Thérèse, fêtée le 15 octobre, jour où toutes les palissades furent plantées. Emplacement actuel: Saint-Luc, Montérégie. Plaque commémorative.

    FORT SAINTE-ANNE (1666): Aussi nommé La Mothe ou Lamotte. Établi par Pierre Lamotte de Saint-Paul, capitaine au régiment de Carignan-Salières, sur une île au nord du lac Champlain. Sainte-Anne, mère de la Vierge Marie, est fêtée le 26 juillet. Emplacement actuel: Isle La motte, Grand Isle County, Vermont.

    Cette page fait partie intégrante du site Sorel-Tracy: Une histoire à découvrir – (Note d’admin: l’adresse n’existe plus, on l’a donc enlevé, mais vous pouvez toujours ajouter tout lien vers un site Web pertinent).

  2. sophie dit :

    ou sont les région limitrophe !!!!!

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