Robinier faux – acacia

Le robinier faux – acacia

Un haricot géant

Cet arbre de la famille des légumineuses, comme le « pois » est originaire du centre-sud des États-Unis. Il fut introduit en Europe vers 1635.

Les premiers à cultiver le Robinier dans les jardins du Louvre et à populariser l’utilisation de cette espèce dans le pays furent Jean Robin et son fils Vespasien Robin. Tous deux étaient herboristes des rois de France aux 16e et 17e siècles. C’est ce qui explique l’origine du nom générique du Robinier qui lui fut attribué par Linné en l’honneur des deux jardiniers.

Le Robinier se multiplie par des rejets de racines, à des distances pouvant aller jusqu’à 5 mètres de la plante mère. L’écorce et les racines sont vénéneuses et le miel obtenu de ses fleurs pourrait l’être également.

Depuis son introduction en Europe, il a pris des comportements envahissants et il cause des torts aux espèces indigènes. Au Québec, bien qu’il réussit partout où on le plante, la température froide le rend beaucoup plus docile.

Un avenir à prévenir

Le ciel, intoxiqué,
L’air dense, trop pollué,
La souche d’ozone, déchirée,
Un monde, fait de fumée.

La pollution s’est répandue,
La pluie acide a coulée,
La nature a disparue,
Personne pour s’en soucier.

Pensons un peu à l’avenir.
Pour pouvoir prévenir,
Cette future, mais triste réalité.

Avant que ce jour soit arrivé.

Michaël Daoust, 16 ans, groupe 51, École Internationale, 2003.

Laval Robinier
Un robinier dans le parc des Prairies, dans la ville de Laval. Photographie de GrandQuebec.com.

Acacia

Le symbole de l’acacia est d’origine judéo-chrétienne. Selon la Bible, son bois aurait été utilisé pour la construction de l’Arche d’Alliance et ses épines utilisées pour tresser la couronne du Christ. En Inde, il sert pour les feux de crémation et pour l’édification de constructions religieuses. En Alsace-Lorraine, une branche d’acacia protège les habitations contre la foudre. Dans le Cantal, un sachet d’épines glissée sous le coussin du fauteuil du maître de maison aura pour effet de le rendre impuissant. En Bourgogne, ses feuilles séchées et placées sour le lit éloignent les mauvais esprits. Au Moyen-Orient, enfin, avoir un morceau d’acacia dans son burnous ou sa djellaba porte chance pendant un voyage.

(Tiré du Grand Dictionnaire des superstitions, par Jean-Michel Pedrazzani. Éditions Contre-Dires, 19, rue Saint-Séverin, 75005, Paris. 2011).

acacia robinier faux
Robinier faux – acacia. Image du domaine public.

Laisser un commentaire