Penjing

Penjing au Québec

Grâce à la générosité du Jardin botanique de Shanghai, en Chine, Montréal s’enorgueillit depuis 1980 d’une riche collection de penjings, fruits d’un art millénaire.

C’est la Chine qui est le berceau de la culture artistique des arbres en pots ou le penjing, dont l’origine remonterait à plus de 1700 ans. Le penjing comme le jardin chinois, résulte de la recherche de l’harmonie entre l’homme et la nature. Véritable paysage vivant miniaturisé, il concentre l’essence de l’univers, source de toute énergie.

Au cours de sa longue histoire, l’art du penjing, comme celui de la peinture, a vu naître plusieurs grands styles régionaux, inspirés des paysages environnants. Ainsi, l’école du Sud, ou l’école Lingnan, se distingue par ses arbres vigoureux aux formes effilées et aux cimes pointues. Elle utilise la technique du laisser croître et tailler. Le style du Nord, appliqué surtout aux conifères, fait appel par contre à la taille et à la ligature du tronc et des branches. À Shanghai, on a de plus recours à la greffe et à la sculpture des troncs.

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Penjing – un arbre : Jardin chinois, partie intégrante du Jardin Botanique de Montréal. Photo : © GrandQuébec.com.

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Chaque penjing créé par l’artiste constitue une œuvre unique et inimitable. Comme un poème, cette création artistique exprime silencieusement un hommage à la nature et à l’univers.

Le Penjing est connu également au monde sous le nom de Pun Ching ou encore de Punsai. Ce terme signifie en chinois «pot et paysage».  C’est le penjing qui se trouve à l’origine des Bonsaï japonais, aujourd’hui plus connus. L’art de penjing existe depuis le IIe siècle, à l’ère de la dynastie des Han (206-220). Il s’est développé à l’époque de la dynastie Tang (618-907).

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Penjing et oiseaux : Jardin chinois, partie intégrante du Jardin Botanique de Montréal. Photo : © GrandQuébec.com.

À la différence du bonsaï, qui est un arbre solitaire ou une forêt en pot, le penjing, plus patiente, évoque plutôt un paysage grâce à divers éléments associés aux arbres, comme des pièces d’eau, des pierres ou des figurines. Les arbres sont moins travaillés que dans l’école japonaise. La forme des branches n’est modifiée que par la taille, ce qui demande plus de temps pour obtenir des résultats.

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