Nectarines

Nectarine au Québec

Les nectarines ou brugnons ressemblent à la pêche et appartiennent à la même famille (prunus persica var. nectarina, rosacées). On reconnaît la nectarine (forme scleronucipersica) par son noyau libre et le brugnon (forme aganonucipersica) par son noyau adhérent. Les Américains, par ailleurs, ne font pas de distinction entre les deux variétés et le terme nectarine désigne les deux espèces.

En tout cas, l’origine de la nectarine reste mystérieuse. On pense qu’elle était cultivée en Perse ainsi qu’en Grèce et à Rome. Il en a été véritablement question pour la première fois dans des textes français du XVIe siècle, où figure la description d’une pêche sans duvet. En 1630, on en cultivait au moins six variétés en Angleterre. Ce sont les Espagnols qui l’introduisent aux États-Unis en 1722. Sa culture se répand tout particulièrement en Californie, où l’on en dénombre plus de 150 variétés.

Ce sont les Américains d’ailleurs qui ont inventé ce mot, s’inspirant de nectar à cause de la saveur exquise du fruit. Au Québec, l’influence américaine a longtemps prévalu et le terme « brugnon », courant en Europe, n’est apparu que vers la fin du XXe siècle.

On croit habituellement que le brugnon et la nectarine viennent d’un croisement de la pêche et de la prune et qu’ils seraient une création relativement nouvelle. Des découvertes récentes tendent à prouver qu’ils existaient en Chine, dont ils sont originaires, il y a plus de 2000 ans, et qu’ils auraient même précédé la pêche. Il en existe plusieurs variétés. En fait, aux États-Unis seulement, 85 variétés ont été créées depuis la Seconde guerre mondiale.

Ces fruits se distinguent de la pêche par leur peau lisse et leur chair très aromatisée, à la saveur rappelant la rose. Comme la pêche, ils sont de couleur jaunâtre. Certaines variétés ont des teintes cramoisies, ce qui n’est pas un signe de maturité mais une composante génétique. Leur chair blanche ou jaune peut être rouge près de noyau. Elle est juteuse, ferme, sucrée, aigrelette, très parfumée.

Leur moment de maturation s’étend du printemps à l’automne.

La nectarine contient 0,9 grammes de protéines, 0,5 grammes de matières grasses, 12 grammes d’hydrates de carbone et 49 calories/100 grammes. Ce fruit est riche en potassium et en vitamine A.

Les bienfaits de la nectarine

Plusieurs études ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. On est d’avis que c’est la présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes qui pourrait jouer un rôle dans ces effets protecteurs. La vitamine C (présente en plus grande quantité dans la pelure que dans la chair) et les caroténoïdes contribueraient aussi à l’activité antioxydante.

Les principaux caroténoïdes d la nectarine sont le bêta-cryptoxanthine et le bêta-carotène. On y retrouve également de la lutéine et de la zéaxanthine. Grâce à leurs propriétés antioxydantes, les aliments riches en caroténoïdes réduiraient le risque de souffrir de certains cancers. De plus, la lutéine et la zéaxanthine ont démontré des effets bénéfiques sur les maladies de l’œil comme la dégénérescence maculaire et la cataracte. De façon générale, les caroténoïdes se trouvent en concentration plus importante dans la pelure que dans la pulpe et leur teneur augmente considérablement au cours du mûrissement du fruit.

La nectarine est une source de fibres alimentaires. Une portion de nectarine fraîche, soit l’équivalent d’un fruit moyen, comble de 5 % à 9 % des apports quotidiens recommandés en fibres pour les hommes et les femmes adultes. En plus de prévenir la constipation et de diminuer le risque de cancer du côlon, une alimentation riche en fibres, principalement en fibres solubles, peut contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires et à un meilleur contrôle du diabète de type 2 et de l’appétit. La nectarine fraîche est une source de phosphore.

Comme la pêche et la nectarine sont cueillies tout juste mûres, mais encore fermes, elles gagnent à mûrir jusqu’à quelques jours à la température ambiante avant d’être consommées. On peut les placer dans un sac de papier pour accélérer le mûrissement. Vérifiez quotidiennement l’état des fruits et servez-les dès qu’ils ont ramolli.

On peut conserver la nectarine dans le réfrigérateur ou même dans le congélateur, mais dans ce cas il faut peler le fruit et le couper en quartiers. Ensuite, saupoudrez la nectarine d’acide ascorbique (vitamine C) ou arrosez de jus de citron. Congelez en une seule couche sur une plaque puis mettez les quartiers dans des sacs à congélateur. On peut les sécher au dés-hydrateur ou au four.

Nectarine – brugnon (d’après le Dictinnaire encyclopédique des aliments de Solange Monette)

Prunus persica var. Nectarina, famille des Rosacées

Fruits ressemblent à la pêche et appartenant à la même famille. On reconnaît la nectarine (forme scleronucipersica) par son noyau libre et le brugnon (forme aganonuncipersica) par son noyau adhérent. Les Américains ne font pas de distinction entre les deux variétés et le terme nectarine désigne les deux espèces. Ce sont eux d’ailleurs qui ont inventé ce mot, s’inspirant de « nectar » à cause de la saveur exquise de fruit. Au Québec, l’influence américaine à longtemps prévalu et le terme « brugnon », courant en Europe, n’est apparu que récemment.

On croit habituellement que le brugnon et la nectarine viennent d’un croisement de la pêche et de la prune et qu’ils seraient une création relativement nouvelle. Des découvertes récentes tendent à prouver qu’ils existaient en Chine, dont ils sont originaires, il y a plus de 2 000 ans, et qu’ils auraient même précédé la pêche. Il en existe plusieurs variétés ; aux États-Unis seulement, 85 variétés ont été créées depuis la Seconde Guerre mondiale. Leur moment de maturation s’étend du printemps à l’automne. Ces fruits se distinguent de la pêche par leur peau lisse et leur chair très aromatisée, à la saveur rappelant la rose. Comme la pêche, ils sont de couleur jaunâtre et certaines variétés ont des teintes cramoises, ce qui n’est pas un signe de maturité ,ais une composante génétique. Leur chair blanche ou jaune peut être rouge près de noyau ; elle est ferme, juteuse, sucrée, légèrement aigrelette et très parfumée.

Quelle est la valeur nutritive de la nectarine ?

Ce fruit contient 0,9 g de protéines, 0,5 g de matières grasses, 12 g d’hydrates de carbone et 49 calories/100 g ; elle est riche en vitamine A et en potassium.

nectarines
Nectarines. Photo : GrandQuebec.com.

Bibliographie

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  • Site Web Passeport Santé

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