
Le micocoulier occidental
Le bois inconnu
Les arbres micocouliers (genre Celtis) sont un genre d’environ 70 espèces d’arbres à feuilles caduques répandus dans des régions tempérées chaudes de l’hémisphère nord, en Europe, en Asie et en Amérique.
Anciennement classés dans la famille des Ulmaceae (ou bien dans les Celtidaceae), l’analyse phylogénétique a montré qu’ils appartiendraient à la famille des Cannabaceae.
Étant incapables de déterminer de quel arbre il s’agissait, les premiers colons ont baptisé le Micocoulier « bois inconnu ».
De la même famille que l’Orme, sa feuille lui ressemble, mais on distingue le Micocoulier par son écorce très particulière qui se forme sur plusieurs étages. On y voit des excroissances verruqueuses.
Autrefois, le Micocoulier était l’arbre le plus abondant sur l’île Sainte-Hélène, en face de l’île de Montréal. De nos jours, on en fait un arbre d’ornement apprécié pour sa résistance aux stress urbains. Le fruit du Micocoulier est comestible, quoique peu recherché de nos jours, et porte le nom de « sugarberry », d’origine anglaise, qualifiant son goût sucré.
Le micocoulier produit des branches fourchues à trois fourches a été très longtemps utilisé pour la fabrication des fourches en bois (l’épaisseur des branches de la fourche étant contrôlée en enlevant des feuilles à la branche trop vigoureuse pour favoriser les deux autres).
Cet arbre est encore utilisé de nos jours pour la fabrication des fouets et cravaches car son bois est facile à tresser.
On peut retrouver le fruit du micocoulier dans des crèmes pour le corps et/ou les mains.
Histoire d’eau
Vous connaissez probablement des gens qui laissent couler l’eau lorsqu’ils se rasent, se brossent les dents ou font la vaisselle. Il ne s’agit pas là d’une mince affaire. Avec l’eau que vous gaspillez pendant que vous vous brossez les dents ou que vous vous rases, vous pourriez prendre une longue douche chaque jour. Si vous étiez vigilant, vous économiseriez facilement quelques 75 000 litres d’eau par année.
Économiser l’eau joue un rôle très important pour la sauvegarde de la planète. En éconisant l’eau, nous contribuons à réduire la quantité de produits chimiques et d’énergie utilisés pour le traitement des eaux et des canalisations ainsi que la quantité d’énergie nécessaire pour pomper l’eau jusqu’ç nos foyers et pour la chauffer quand nous en avons besoin.
Un hectare de pelous nécessite plus de 300 000 litres d’eau par semaine. Toutefois, les Nord-Américains en consumment habituellement 20% à 40% de plus. En évitant de trop arroser, on peut économiser 12% de l’eau potable utilisée en été, soit une moyenne de 190 litres d’eau par semaine. Si 100 000 propriétaires le faisaient, on pourrait éconimiser 19 millions de litres.
Parlons toilettes : chaque fois que vous tirez la chasse d’eau, votre toilette consomme de 19 à 26 litres d’eau. Si votre toilette a une réservoir, vous pouvez aisément réduire cette consommation de 15 à 40%. La façon la plus simple est de déposer un objet, aux dimensions appropriées dans le réservoir. L’objet occupe un espace et réduit ainsi la quantité d’eau contenue dans le réservoir. Ce moyen peut vous faire économiser des milliers de litres d’eau par année. Vous pouvez déposer une bouteille de plastique remplie d’eau dans le fond de votre réservoir. Au besoin, placez des cailloux dans le fond de la bouteille. Assurez-vous de placer la bouteille de façon à ce qu’elle ne nuise pas au mécanisme de la chasse d’eau.
« Il faut toujours se rappeler que les actions collectives sont faites de gestes individuels. »
(Source : 50 façons de sauver votre planète).

Microcoulier dans le parc des Prairies, ville de Laval, photographie de GrandQuebec.com.

Feuilles du micocoulier. Source : Wikipedia. Image libre de droits.
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