Impatiente du Cap, un remède de grand-maman

Impatiente du Cap (Impatiens capensis), une plante répandue au Québec

L’Impatiente du Cap (en anglais Orange jewelweed), connue scientifiquement sous le nom d’Impatiens capensis, est une plante assez répandue au Québec, particulièrement appréciée pour sa capacité à prospérer dans des environnements humides. C’est une plante annuelle. On peut la voir souvent le long des rives des rivières, dans les zones marécageuses. Aussi dans d’autres habitats humides.

Les Impatientes du Cap se reconnaissent facilement à leurs fleurs orangées, parfois avec des taches rouges ou brunes. Elles possèdent un mécanisme de pollinisation unique : les fleurs explosent lorsqu’elles sont mûres, dispersant les graines à une certaine distance autour de la plante mère. Cette caractéristique leur vaut le surnom de « touch-me-not », en référence à leur réaction au toucher.

En plus de son intérêt écologique, l’Impatiente du Cap est aussi étudiée pour ses propriétés médicinales, notamment pour ses effets anti-inflammatoires et ses utilisations potentielles dans le traitement de diverses affections de la peau. La plante est également connue pour attirer les colibris, qui jouent un rôle dans sa pollinisation.

En résumé, l’Impatiente du Cap est une plante fascinante et utile, bien adaptée aux milieux humides du Québec. Elle est en fait bénéfique tant pour l’écosystème local que pour la biodiversité en général.

Le remède de grand-maman contre la « gratouille »

L’impatiente du Cap est une plante annuelle qui, une fois établie, peut former rapidement de grands massifs dans les milieux humides et sur les rivages, aux endroits ombragés et semi-ombragés.

Elle se reconnaît facilement à ses fleurs orangées dotées d’une corolle tubulaire terminée en éperon. Cela lui donne des airs d’orchidée. Les colibris en raffolent. De plus, on emploie dans la médecine populaire le suc abondant qui s’échappe des tiges écrasées de cette plante pour soulager les démangeaisons causées par les piqûres d’insectes, l’herbe à la puce ou l’ortie.

Bien qu’il puisse être tentant de vouloir profiter de ses propriétés médicinales, évitez de cueillir l’impatiente du cap dans les boisés et parcs urbains afin d’assurer sa conservation.

À compléter la lecture :

Arisème petit-précheur. Image de Copilot.
Une autre présentation d’arisème petit-précheur par Copilot.

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